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30/04/2014

Un tonneau sans fond

En débutant la rédaction de ce billet, j’avais une idée très claire en tête, lister toutes les conneries que je vois autour de moi dans la vie quotidienne. Bien vite je me suis aperçu que j’avais l’appétit plus gros que le ventre et qu’un bouquin à lui seul ne ferait même pas le tour de la question. Sans entrer dans les détails, voici quelques titres de chapitres qui en donneraient la tonalité générale.

Les usagers quotidiens des transports en commun qui s’attribuent une place réservée dans leur train de banlieue ou le métro ; les personnes qui s’immobilisent soudainement en sortie d’escalators sans s’occuper de leurs suiveurs, certainement les mêmes qui au volant de leur automobile passent à l’orange quand la circulation est dense et contraints de s’immobiliser en plein carrefour bloquent la circulation pour ensuite klaxonner comme des fous pour manifester leur impatience s’imaginant que les autres sont tous là pour leur plaisir.

Il y a aussi la masse de ceux qui posent des questions ridicules comme « ils sont frais vos poissons ? » à leur poissonnier ; ceux qui derniers entrés dans une salle de cinéma, s’étonnent d’être mal placés ; ceux qui dans le train mettent leurs pieds sur les banquettes à l’aller et rouspètent au retour parce que les sièges sont sales. J’aime bien aussi, ceux qui se tuent avec leur fusil qu’ils pensaient non chargé ou qui tuent leur chien – ou pire encore – l’ayant confondu avec un faisan planqué dans un taillis.

Vous voyez que la matière ne manque pas, le filon semblant inépuisable. On pourrait s’agacer, je conseillerai d’en rire pour ne pas voir la vie sous un jour épouvantable.