Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/01/2009

David McNeil : Angie ou les douze mesures du blues

Angie.jpgDavid McNeil est chanteur et il a enregistré plusieurs albums sous son nom, il est aussi auteur-compositeur pour Yves Montant, Alain Souchon ou Julien Clerc et depuis 1991 il écrit des romans dont ce Angie ou les douze mesures d’un blues ressorti en collection de poche. Un titre bien long pour un livre si court qui n’a d’intérêt que pour son côté autobiographique qui nous (re)plonge dans le monde musical des années 60. L’auteur encore jeune guitariste jouant dans les rues se retrouve par un de ces hasards grandioses, road manager de Memphis Slim une légende du blues pour ceux qui ne le sauraient pas, entre Paris, Bruxelles et Londres. On croise dans le livre les Rolling Stones, d’autres bluesmen fameux comme John Lee Hooker, Willie Dixon etc. Un bouquin qui se lit très vite, je l’ai lu dans la journée, très plaisant pour ceux qui ont connu ou s’intéressent à la musique de ces années de grâce. Sympathique mais sans plus.

« Le deuxième vernissage où nous allons ce soir est tout à fait étrange, une jeune Japonaise est couchée dans un sac, comme ça, sur le sol de la galerie d’art. Et c’est ça toute l’exposition, à part trois photos, sans doute prises à Tokyo, où elle tient dans ses bras un bocal à poissons. Un photographe de presse fait un ou deux clichés de la fille dans son sac puis s’en va, évitant le buffet qui propose du thon cru et du thé au gingembre. On s’en va nous aussi, on monte Cadogan Street, laissant là miss Ono, Yoko de son prénom, dont personne dès demain n’entendra plus parler. »

David McNeil  Angie ou les douze mesures du blues  Folio