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21/09/2008

La roue de l'infortune

Ma femme passe beaucoup de temps devant son micro-ordinateur, c’est un de ses plaisirs. Quand je dis son, je devrais dire ses, car elle possède deux micros. Un gros PC de bureau encombrant devenu vieillot et qui rame pas mal, ainsi qu’un PC portable récent équipé de Vista. Quand elle n’avait que son vieux PC, elle avait acheté un bureau « spécial ordinateur », avec le plateau coulissant pour y mettre le clavier. L’inconvénient majeur avec ce type de meuble c’est qu’il ne reste aucune surface libre pour poser un document sur le bureau, comme de plus il avait été acheté chez un Bricolex ou assimilé, il branlait méchamment quand on se servait du micro. J’avais prévenu ma femme de ces inconvénients à venir mais ne tenant pas compte de mon avis elle avait acheté et monté son meuble toute seule. Quelques mois plus tard, l’un des pieds à roulette du bureau lâcha prise et le meuble dégagea sur le trottoir le jour du ramassage des encombrants. Finalement nous en revînmes à mon idée, un grand plateau épais posé sur des tréteaux, où elle peut désormais installer ses deux micros, une lampe, un pot à crayon et des documents si nécessaire. Le confort. Enfin presque, car maintenant il lui fallait un fauteuil. Sur un coup de tête elle s’est offert un siège ergonomique dont la forme rappelle plus un appareil de salle de musculation qu’un fauteuil. Disons que cela ressemble à un hybride entre une luge et un prie-dieu monté sur roulettes. Inutile de vous dire que je ne me suis jamais risqué sur cet engin, n’étant pas possesseur du permis adéquat ! Comme souvent sur les coups de tête on achète n’importe où, ici un magasin dont le nom m’est complètement inconnu et situé dans une banlieue très lointaine où elle était passée par hasard. Depuis plusieurs jours, une des roues du fauteuil a cédé. Bien entendu, ce qui semblait une roulette commune, s’est avéré un modèle particulièrement rare, peut-être unique ? Car nous avons beau errer de magasins en magasins, la roue à la main, nulle part nous ne trouvons sa sœur. La forme, le diamètre, sont standards, mais la tige qui fait la liaison entre la roue et le pied du siège est d’un modèle complètement inconnu des spécialistes qui restent dubitatifs devant le problème posé. On peut invoquer la fabrication à l’étranger mais ça ne résout pas mon problème. Son siège est désormais bancal, un comble pour celui qui se voulait ergonomique. Ah ! Quand les roues pètent… Je nous donne quelques semaines de recherches encore, c'est-à-dire qu’en fait j’attends le prochain jour de ramassage des encombrants pour que le fauteuil boiteux rejoigne le bureau bancal au paradis des meubles de merde.