Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/11/2016

Le paradoxe de la feuille morte

Les feuilles mortes tombent au sol sans un bruit mais les ramasser fait un boucan d’enfer !

Tous les ans à cette même époque, les arbres se dénudent sans complexe profitant du moindre coup de vent pour laisser tomber leurs parures dorées, en silence, formant au sol un magnifique tapis qui ne dure pas. Comme des chiens de garde à l’affût, les jardiniers se ruent sur cette manne mais sans la délicatesse de la nature. Armés de leurs soufflants instruments, vrombissant comme une escouade de quads lâchés dans les rues, ils nous cassent les oreilles du matin au soir. Et comme les arbres prennent leur temps pour se mettre à nu, chaque jour ou presque, les ghostbusters municipaux, l’appendice en main, sillonnent le quartier, chassant la feuille, la repoussant en tas ici et là pour mieux les ramasser plus tard.

C’est pourtant beau une feuille qui tombe à l’automne.