On dira ce qu’on voudra

On dira ce qu’on voudra mais la bouffe reste un élément primordial dans nos vies et même si ici, certain(e)s ont pu moquer mon intérêt réel pour la chose, je persiste et signe, conforté par deux témoignages récents rapportés par Le Monde entre autres médias.

D’abord il y a nos deux otages Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier qui à peine libérés des geôles afghanes et revenus sur le sol natal avouaient : « On ne se réjouissait pas pendants les repas ». Lassés du régime riz et haricots rouges ils étaient arrivés au bout du rouleau de film alimentaire.

Ensuite c’est au tour d’un autre compatriote, Dominique Strauss-Kahn tout juste remis en liberté par la justice américaine qui file aussitôt dans une trattoria italienne se goinfrer d’une assiette de pâtes aux truffes noires. Je dis une assiette, car le site du Monde.fr n’entre pas dans les détails, certainement pour des raisons de confidentialité bien excusable quand il en va de l’intimité des gens.

Vous le voyez, l’Information avec un « I » majuscule est riche en détails de première importance et le métier de journaliste gastronomique à de beaux jours en perspective. Mais tout cela n’a peut-être d’importance que pour nous Français qui nous rengorgeons d’avoir inscrit notre modèle de repas au patrimoine culturel de l’Unesco !