A fond de train

Ah ! Les sagouins, s’en prendre à ma gare ! Hier Saint-Lazare affichait relâche, les grilles étaient baissées et les spectateurs du conflit cheminot, une pièce largement jouée et rejouée pourtant, s’agglutinaient devant le bâtiment dans l’attente anxieuse d’une ouverture des portes. Depuis un mois déjà nous subissions une grève dont le motif portait sur les conditions de travail quand hier donc, une agression contre un conducteur de RER a déclenché le bordel rapporté par vos médias habituels et vos connaissances empruntant les trains de cette gare. Devant l’énormité de la situation, gouvernement, direction de la SNCF et syndicats ont trouvé les moyens de clore dans la journée, le différent qui les opposait depuis plusieurs semaines. Un raccourci un peu rapide pourrait en conclure qu’une peignée à un conducteur de train a suffi pour débloquer la situation. Bien entendu je ne me risquerai pas à approuver un tel raisonnement pervers, mais quand même !