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02/09/2011

Liberté, soif d’aujourd’hui

Quand on est jeune on veut être libre, c’est même l’un des premiers actes du petit humain qui passe de l’âge enfantin à l’adolescence. S’éloigner de ses parents et de leur mode de vie, sortir de cet œuf familial pour vivre sa propre vie, s’émanciper de la tutelle parentale pour s’affirmer en tant qu’être indépendant et libre.

Nous en passons tous par cette étape de l’évolution, tout comme le papillon sort de sa chrysalide, c’est dans l’ordre des choses. Chaque génération qui éclot s’imagine être la première à avoir cette idée de liberté revendiquée, mais nous sommes tous passés par là et les générations futures en feront tout autant jusqu’à la fin des temps.

Quand on est jeune on n’hésite pas à employer les grands mots pour exprimer des idées simples. On veut être « libre » pour dire qu’on en a marre d’avoir les parents sur le dos, on se dit « libre » pour exprimer son mépris envers ses géniteurs qui triment pour vous élever, on s’imagine une vie sans commune mesure avec le destin fadasse de ses familiers. Quelques années plus tard, le rabot social remet tout le monde à niveau et les nouvelles pousses gueulent les mêmes slogans, remis éventuellement à l’heure moderne.

Quand on est jeune on réclame toutes les libertés mais c’est aussi à cet âge qu’on se jette à pieds joints dans  toutes les dépendances possibles, cigarettes en tous genres, téléphone portable, modes, Facebook, Twitter etc. Premiers pas vers cette vie qu’on trouve insipide chez les autres puisqu’elle bouffe leur temps libre et ampute leurs libertés, mais la boucle est bouclée. Quand on est jeune, on est déjà vieux.