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13/03/2011

La bande du Drugstore

Dans les années 60 il y avait la bande du Drugstore avec ses minets et Jacques Dutronc serinait "Je n'ai pas peur des petits minets qui mangent leur ronron au Drugstore…". D’autres bandes de même obédience se répartissaient les Champs-Élysées. Le New Store, le Drug West ou encore le Pub Renault étaient les camps de base de ces « branchés » de l’époque en costard/cravate par opposition au blue-jean/cuir des Blousons Noirs, terreurs des bourgeois.

Aujourd’hui les matous sont moins rutilants et la bande c’est plutôt le gang des poubelles. « Qui se ressemble, s’assemble » dit un proverbe, toujours est-il que mes petits mecs ce qu’ils préfèrent, c’est la compagnie des poubelles. Remarquez, je les comprends un peu, l’endroit est décentré, personne ne vient y mettre son nez (surtout pas son nez d’ailleurs !) et le confort est total. Les poubelles sont à hauteur de comptoir, ils peuvent y déposer leur matériel, bouteilles et cannettes, tout le nécessaire pour la fumette et les téléphones portables.

Photo de l’époque, raccourci de la situation économique, les minets fréquentaient des lieux rutilants et modernes et représentaient une jeunesse pleine d’espoirs en son avenir durant ces années 60, années de croissance et de développement économique préfigurant la société de consommation dans laquelle nous entrions le sourire aux lèvres. Dans société de consommation, il y a « consommation » dont un des sens selon le Grand Robert est « Action d’amener une chose à son plein accomplissement. Achèvement, fin, terminaison. » Aujourd’hui les minets ne sont que de vulgaires matous, des petits mecs qui doivent se contenter des caves ou des locaux à poubelles. Le début de la fin.

 

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