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23/07/2008

Lectures de vacances

Durant mes vacances j’ai passé beaucoup de temps dans ma chaise-longue ce qui m’a aussi permis de beaucoup lire, bien plus que ce que j’avais prévu. Une fois épuisé la pile des bouquins emportés dans ma valise je me suis plongé dans la petite bibliothèque mise à ma disposition dans le gîte, une étagère où s’alignaient quelques ouvrages aux reliures patinées par le temps. Heureuse initiative qui m’a permis de revenir vers des ouvrages lus lorsque j’étais très jeune et dont je n’avais gardé qu’un souvenir approximatif. Je me suis ainsi replongé, si j’ose écrire, dans La Mare au Diable de George Sand dont le décor se prêtait à merveille à mon séjour en pleine campagne. Les cours de Français du primaire me sont revenus en mémoire ainsi que ma période scolaire de l’époque, ceci explique par avance pourquoi mes prochains billets feront référence à mon enfance. J’ai aussi lu les Contes d’Andersen. Tout le monde pense avoir lu ces contes, mais je suis certain qu’il n’en est rien, le plus souvent nous n’avons comme référence que des dessins animés ou des extraits de ces textes dont les plus connus La petite sirène, Les habits neufs de l’empereur, La princesse et le petit pois ou le Vilain petit canard. Ce livre dans un grand format à la reliure rouge sombre et au titre en lettres d’or d’aspect précieux fût sûrement offert comme prix à un élève méritant ce qui était alors une bonne méthode pour encourager la lecture. Après cette immersion dans l’enfance, d’autres ouvrages m’ont permis de terminer mes vacances de manière plus instructive et très adaptée à mon séjour. D’abord un livre d’un écrivain local Gabrielle Thevenot Une vie de Creusois. L’auteur né en 1899 y raconte sa Creuse natale, un pays qui n’existe plus aujourd’hui. Hameaux et villages de paysans pauvres et de métayers, évocation d’un mode de vie rude mais où perçaient des plaisirs et des bonheurs simples. Rappel des patois et métiers disparus c’est aussi l’occasion pour l’écrivain de nous narrer son engagement dans le syndicalisme naissant et le Parti Communisme, ses deux guerres et les différents métiers qu’il pratiqua, fermier, maçon, meunier etc. Ce livre écrit dans les années 80 est un témoignage touchant de la vie des campagnes du siècle dernier. Enfin j’ai aussi dévoré Les vrais bonheurs un bouquin de Christian Signol. Il ne s’agit pas d’un roman mais d’une collection de courts textes de quelques pages dont chacun aborde de manière thématique, l’amour immodéré de l’auteur pour la nature. La rosée, les chemins, les saisons etc. sont quelques exemples des sujets abordés. Son amour remonte à son enfance (comme toujours) passée en Dordogne et son contact direct avec les plantes et les animaux. Si comme moi vous êtes « de la ville » ces pages auront néanmoins un écho en vous. Un bouquin vite lu, plein d'une douce nostalgie, idéal pour mes vacances !