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02/01/2012

Ma semaine télé du 26 décembre au 1er janvier

« Comment un père peut-il annoncer à sa fille la mort de sa mère ? Y a-t-il des mots moins douloureux que d’autres, des phrases moins coupantes ? C’était la première fois que j’entrais dans ma propre maison en portant un pareil fardeau. J’entendis la voix jacassante et familière de la télévision, le bavardage intangible et torrentiel de ce monde irréel qui jamais ne dormait ni ne mourait. J’allais annoncer la nouvelle à Marie et dans le poste rien n’allait changer, chacun continuerait à dire ses banalités de survivant, ses répliques d’acteur de complément. » Une Vie française Jean-Paul Dubois 

Lundi sur France2 j’ai retrouvé mon épisode de Castle. Un peu décevant ce soir, car l’intrigue d’un bon niveau (un cadavre dans le four d’une pizzeria !) était néanmoins trop épaisse pour un temps aussi réduit, du coup sa résolution à une vitesse accélérée manquait de crédibilité. Ensuite je zappe vers ARTE pour retrouver Laurel & Hardy au Far West. Extraordinaire concours de circonstances, alors que je quitte Castle à l’instant où il se prépare à déguster une pizza, je retrouve Laurel condamné par Hardy à bouffer son chapeau ! Très bonne soirée avec les deux rigolos, au meilleur de leur forme.

Mardi sur France2 pour La Vérité, une pièce diffusée en direct depuis le Théâtre Montparnasse avec Pierre Arditi et Fanny Cottençon. Un vaudeville classique avec couples, amants et maîtresses dont la morale voudrait que toute vérité ne soit pas bonne à dire. Certains passages étaient assez drôles mais j’ai trouvé qu’Arditi avait tendance à se prendre pour Michel Galabru parfois. Sympathique mais loin d’être inoubliable.

Puis mercredi, jeudi et dimanche sur ARTE pour le cycle Laurel & Hardy, qui outre films et courts métrages, proposait aussi un documentaire allemand, Laurel et Hardy une histoire d’amour. Entretiens et archives inédites nous racontaient l’histoire du fameux tandem anglo (Laurel) américain (Hardy) qui réussit à négocier le périlleux virage du passage du cinéma muet au parlant et resta uni jusqu’àla fin. Instructif, émouvant et preuve s’il en était encore besoin, qu’il s’agissait de très grands artistes comiques.

 

Une semaine sous le signe zodiacal double de Laurel et Hardy, un bain de jouvence avec de nombreux éclats de rire comme j’en avais rarement autant comptés en si peu de jours à la télévision. Sans trop se fatiguer, mais là je le dis sans moquerie bien au contraire, ARTE est élue chaîne de la semaine !