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16/11/2008

Le réveil

« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt » dit le proverbe, je ne sais si c’est vrai ou pas, mais il est certain que j’aime me lever tôt. Pour des raisons physiologiques j’ai besoin de beaucoup de sommeil, une nuit de huit heures m’est nécessaire et c’est là l’un de mes plus grands regrets dans la vie. Comme j’envie ceux qui peuvent se contenter de quatre ou cinq heures de sommeil ! Moi je dois choisir, soit je me couche tard – ce qui m’est devenu difficile – soit je me lève tôt mais je ne peux pas faire les deux. J’ai donc opté pour le lever matutinal quand l’aube se profile à peine à l’horizon que le silence de la nuit règne encore sur la ville, épais et délicieux encore vierge des activités humaines qui bientôt vont l’anéantir. Dès le petit-déjeuner avalé, l’heure est propice à la lecture, une autre tasse de café à portée de la main. L’esprit clair et reposé se délecte des pages qui défilent et leur sens profond s’imprègne plus facilement dans les circonvolutions du cerveau. Lentement la lumière du jour va venir remplacer celle de la lampe, les bruits de la vie vont envahir l’espace, la quiétude s’estompe comme un mirage, le temps qui m’appartenait est redistribué à tous. Le jour reprend ses droits, je m’y plie contraint et forcé. Ce soir je me coucherai tôt sans regret car je sais que demain le monde sera à moi pour quelques heures à peine.