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02/03/2010

Le vol c'est de l'arnaque

100302 L'Express.jpgLa lecture des magazines d'information s'apparente à l'orpaillage, il faut beaucoup de patience et d'obstination pour en tirer quelque chose de réellement intéressant. L'orpailleur devra passer au tamis des centaines de litres d'eau avant d'espérer trouver une paillette d'or tandis que le lecteur de magazines devra feuilleter des pages et des pages d'analyses ou enquêtes plus ou moins fouillées, de reportages déjà faits ailleurs ou réactualisés tous les six mois (l'immobilier, la crise économique, l'insécurité, l'islamisme etc.) avant de dénicher quelques lignes originales ou qui prêtent à sourire - ce qui est encore plus rare de nos jours.

Ce qui est rare est cher mais pour vous lecteurs qui m'êtes chers, ce sera gratuit. Dans l'Express de cette semaine, un dossier économique sur les transporteurs aériens low cost. Je reprends le terme du titre de l'article et admis par tous semble-t-il, le mot français bas prix ne convenant certainement pas à la subtilité de cette pratique commerciale. Parenthèse, c'est peut-être dans ce contexte que certains s'interrogent sur l'identité française ?

J'en reviens à cet article, après avoir expliqué les moyens employés par Ryanair pour proposer des vols à des prix les plus bas du marché l'auteur du papier nous dévoile un des projets de Michael O'Leary le patron de cette entreprise. « Après avoir prôné l'instauration de toilettes payantes (1 euro), Michael O'Leary a évoqué l'idée de faire voyager ses passagers debout. Sans se démonter, il a demandé à Boeing d'étudier la faisabilité du projet, notamment en harnachant les aventuriers fauchés à des tabourets lors du décollage. »  

J'ai relu la phrase deux fois et vous la livre telle quelle avec les guillemets indispensables pour signaler l'exactitude de la citation transcrite mot à mot. Je propose à Ryanair une autre piste de réflexion, utiliser d'anciens avions de l'armée où les passagers debout donc, avec un parachute au dos seraient largués en plein vol sur un terrain vague à proximité des aéroports officiels. Leurs maigres bagages enfermés dans un conteneur seraient parachutés en même temps que le groupe de vacanciers. Dans ces conditions on doit certainement pouvoir supprimer ou du moins rogner un maximum sur la taxe d'aéroport.