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21/07/2008

Lettre ouverte à Madame Sarkozy

Madame Sarkozy, mais peut-être puis-je me permettre un « Chère Carla » au vu de notre intimité. Je sais, vous pensez avoir à faire avec un mythomane qui prend ses désirs pour des réalités, mais pourtant tout ce qui va suivre est l’exacte vérité. Souvenez-vous Carla, il y a déjà bien longtemps, mais personnellement j’en garde le délicieux souvenir comme si c’était hier. Nous étions en juillet comme actuellement, à cette époque vous sortiez avec un avocat play-boy, fils d’un célèbre chasseur de nazis et vous formiez il est vrai un couple parfait pour magazines glamours, pourtant, vous et moi… Mais n’allons pas trop vite, laissez-moi savourer ce souvenir. Nous étions en juillet, le 3 exactement. Il faisait très beau et la journée avait été chaude, mais que dire de la soirée, notre soirée, si courte il est vrai, car elle aurait pu durer toute la nuit j’étais assez fringant pour suivre et accompagner vos déhanchements jusqu’au bout de la nuit. Je me souviens que vous aviez mis un bracelet fantaisie, le même que le mien, un signe déjà de notre connivence et qui nous ouvrit les portes du paradis. Je vous sens frémir à me lire, déjà vous entrapercevez la révélation. Ne tremblez pas charmante Carla, je n’en dirai pas plus qu’il ne doit être su. Retrouvez votre agenda de 1995, le 3 juillet au soir, nous étions à l’Olympia pour le concert privé donné par les Rolling Stones après leur show donné deux jours plus tôt à l’Hippodrome de Longchamp. Dans la salle bondée, vous étiez flanquée à votre gauche du godelureau de l’époque, alors que moi à votre droite je me battais comme un beau diable, pour ne pas rater une miette du spectacle donné sur scène et ne pas perdre un centimètre de la proximité de votre épiderme. Ce soir-là nos sueurs se sont mêlées, nos peaux ne sont touchées et dans la salle obscure j’ai vu de près vos yeux superbes, à cet instant j’aurais pu mourir, un sourire béat illuminait ma trogne. Plus petit que vous, pouvais-je imaginer alors que ce n’était pas un handicap à vos yeux ? Vous comprendrez donc, que je puisse me laisser aller à écrire « Chère Carla » quand je me remémore ces doux instants de notre nuit commune et que je garde un goût un peu amer de la bousculade générale en fin de concert qui nous éloignant inexorablement l’un de l’autre, mit un terme à notre histoire si bien commencée.