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05/10/2014

Ca s’est passé cette semaine

Jeudi, audition de Pierre Moscovici, commissaire français chargé des affaires économiques, par les eurodéputés à Bruxelles. Avant d’entrer dans l’arène, Alain Lamassoure avait prévenu, en évoquant le pacte entre le Parti populaire européen et les sociaux-démocrates, qui démentent son existence : « Il y a un pacte, mais si le PSE décide de le rompre, on demandera le scalp de Moscovici. » (Le Monde du 3/10/2014) Demander le scalp de Moscovici, est-ce de l’humour ? La question est posée.

Nicolas Sarkozy à peine revenu sur le devant de la scène politique, les bouillonnements du marigot politico-médiatique enflent d’heure en heure. Il faut dire que l’ex, favorise ces remugles car dès qu’il l’ouvre c’est soit affligeant soit à hurler de rire. Prenons « l’affaire Bygmalion » par exemple. Jeudi sur France Inter, François Fillon déclare « C’était visible que Bygmalion travaillait pour l’UMP. Je pense que tout le monde connaissait l’existence de cette entreprise. » De son côté sur Sud-Radio, Bruno Le Maire lui fait écho « Moi aussi, j’avais entendu parler de Bygmalion. C’était une entreprise de communication connue. »

Seul le pauvre petit Nicolas n’était pas au courant nous a-t-il dit la main sur le cœur, au JT de 20h sur France2 dimanche 21 septembre, « J’ai appris le nom de Bygmalion longtemps après la campagne présidentielle. » Se contredisant lui-même ce soir-là, puisque pour montrer qu’il avait changé, il s’auto-accusa d’avoir par le passé eu trop tendance à vouloir s’occuper de tout, tout seul. Donc, si l’on suit son raisonnement, à l’époque il gérait tout, ayant du mal à déléguer, pour autant il n’était pas informé de l’existence de Bygmalion. Quant au dépassement du budget alloué pour ses meetings, certes il ne vérifiait sûrement pas les factures une à une, mais comme tout patron qui se respecte, il devait avoir la notion globale des budgets sous sa responsabilité. Alors, soit il ment, soit il reconnait implicitement qu’il était un piètre patron de sa petite boutique…  

On n’a pas fini d’entendre des conneries, c’est moi qui vous le dis !