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07/08/2008

Ce que mange ma platine CD

Il n’y a jamais de repos pour ma platine CD qui chaque jour voit la pile de disques nouveaux grossir à ses côtés. Quand la nouveauté a été écoutée et auscultée assez pour me lasser, elle trouve sa place dans le meuble où l’espace tend à se restreindre et le classement à devenir anarchique. Il va falloir investir dans une annexe. Pour l’instant ce n’est pas ma priorité et j’en viens directement aux quelques albums qui tournent sur ma platine en ce moment.

 

Mudcrutch.jpgMUDCRUTCH : Mudcrutch

Ce ne sont pas la pochette et le nom du groupe qui vont attirer le client ! Heureusement que la presse spécialisée est là pour nous donner quelques indications. Si je vous dis que Mudcrutch est le nom du tout premier groupe de Tom Petty, déjà vous êtes enclins à tendre l’oreille. Il ne s’agit pas ici d’exhumation de bandes anciennes, mais d’une reformation temporaire ( ?) avec les musiciens d’origine, ses futurs Heartbreakers, Mike Campbell à la guitare, Benmont Tench aux claviers etc. Tom Petty assure la basse et le chant c’est à dire qu’il ne joue pas de guitare, comme à ses débuts. Un disque agréable avec des titres mid-tempo, la voix nasillarde de Petty au milieu, les guitares, à droite pour Campbell et à gauche pour Tom Leadon. Musique américaine avec les reprises de traditionnels comme Shady Grove ou June Apple ainsi que d’un excellent titre de Roger McGuinn Lover Of The Bayou. Agréable même s’il est plus plaisant de n’écouter ce disque que par petites tranches et non dans son intégralité continue.      

 

 

Sonny Landreth.jpgSonny LANDRETH : From The Reach

Sonny Landreth est un guitariste peu connu mais un sacré instrumentiste à la slide guitare surtout, que j’avais découvert sur les disques de John Hiatt, dont je vous ai parlé il y a peu. D’ailleurs ses pairs l’ont reconnu puisque sur cet album on retrouve Mark Knopfler sur Blue Tarp Blues ou Eric Clapton sur When I Still Had You et Storm Of Worry. D’autres invités viennent enrichir cette galette, ainsi Dr John apporte sa touche de piano enjoué et ses chœurs Louisianais sur Howlin’Moon. Tous les titres pris séparément sont de qualité mais l’ensemble se révèle néanmoins un peu ennuyeux. Sonny Landreth est un grand guitariste mais un chanteur banal et il nous livre un disque de guitariste pour les guitaristes. A écouter néanmoins avec attention, je conseille le casque, avant de donner un avis définitif.  

 

 

Layla Zoé.jpgLayla ZOE : Hoochie Coochie Woman 

Pour terminer, un album qui ne tournerait pas sur ma platine si on ne me l’avait pas donné ! En effet qui irait se risquer à acheter ce disque d’une parfaite inconnue au nom improbable, dont les photos de la pochette évoquent plus une évadée de la StarAc’ ou de Secret Story tentant sa chance dans la chanson comme tant d’autres plutôt qu’une blueswoman ? C’est là tout le paradoxe de cet album, la minette assez bien roulée et exhibitionniste (voir les photos du livret) s’avère une chanteuse de blues tout à fait convaincante épaulée par un band minimaliste mais qui assure (agréables parties de guitare). Ses adaptations de classiques comme Hoochie Coochie Man et Stormy Monday sont sympathiques et les autres titres dont elle écrit les textes tout à fait dans la ligne du parti de la musique bleue. Rien d’exceptionnel mais une agréable surprise à suivre peut-être ?