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14/12/2015

Ma semaine télé du 7 au 13 décembre

« Rose, vêtue d’une robe d’intérieur rose, regardait la télévision, assise à la table de la cuisine, devant une tasse de thé à laquelle elle n’avait pas touché. » Mo Hayder « Proies »

 

Lundi sur ARTE pour ce qui ressemblait à une séance masochiste avec ce film d’Alfred Hitchcock (1955), Mais qui a tué Harry ? que j’avais toujours détesté jusqu’à ce jour. Œuvre atypique dans la filmographie de réalisateur, entièrement basée sur cet humour qu’on appelle nonsense. Ce soir, pour la première fois, je me suis amusé en entrant pleinement dans cet univers. Comme quoi, il faut savoir être patient…  

Jeudi sur ARTE toujours, la série Occupied. Les pauvres Norvégiens sont mal barrés, les forces armées Russes sont aux portes du pays et des infiltrés sont au cœur du territoire, le gouvernement se débat avec ses pauvres moyens peu aidé par une Europe qui ne veut pas de conflit armé en son sein, quant à la résistance, elle monte en puissance. Comment tout cela va-t-il se finir ? Aucune idée !

Vendredi sur France2, Les dames, téléfilm policier avec Thierry Godard dans le rôle du flic. Nouvel épisode de cette série qui ne manque pas d’atouts même si tout n’est pas parfait. Ce soir un adolescent perturbé (sic !) zigouillait les passagers d’un bus parisien ! Résumé ainsi ça fait un peu farfelu, mais ce n’était pas mal pour autant.

151214 Alfred.jpgDimanche, comme chaque fois qu’il y a soirée électorale, je m’informe de la tendance générale des résultats mais je ne m’attarde pas, préférant écouter les analyses basées sur des résultats définitifs, le lendemain.

Je file donc sur ARTE pour revoir le film de Pierre Richard (1972), Les malheurs d’Alfred. Une soirée amusante avec des acteurs très sympathiques, Pierre Richard en doux rêveur, Anny Duperey, Pierre Mondy… Une soirée cool et sans publicité ; je n’en peux plus des pubs télé, M6 – pour ne citer qu’elle - m’est devenue insupportable et je l’évite le plus possible, préférant me priver des programmes, pas vraiment mauvais, mais tronçonnés d’écrans publicitaires qui me rendent dingue. Argh !

 

Pas si mal que cela cette semaine de télé, entamée et close avec un Alfred ! Qu’il est doux de ne pas se plaindre, mais qu’il est rare de ne pas trouver matière à geindre…