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24/01/2011

Ma semaine télé du 17 au 23 janvier

« « Arrêtez ! Arrêtez ! Je vous dis d’arrêter… » Nous sommes tous assis devant le poste éteint, les yeux fixés sur l’écran opaque comme si nous suivions la partie et que c’était aussi clair que le jour tandis que, dans notre dos, elle s’époumone et glapit. Si quelqu’un survenait et voyait le spectacle – des hommes regardant un poste de télévision éteint, une vieille de cinquante ans qui hurle et tonitrue derrière eux en parlant de discipline, d’ordre et de rébellion, il penserait avoir affaire à une belle bande de cinglés ! » Ken Kesey Vol au-dessus d’un nid de coucou.  

 

110124 Serpent.jpgLundi, j’ai repéré un film sur France4 que je n’ai jamais vu, Le serpent d’Eric Barbier (2006), un polar français (Aïe !) avec Clovis Cornillac (Aïe ! Aïe ! Aïe !) et Yvan Attal. Un scénario vicelard et machiavélique malgré une pile d’incohérences, une sombre histoire de vengeance datant d’un traumatisme d’enfance, Cornillac est le méchant et il est bon dans le rôle malgré mes a priori négatifs et Attal qui ressemble à un Christian Clavier ténébreux au début du film, le termine en sosie de Jacquouille dans l’épilogue. Un film angoissant et prenant - si on fait abstraction des faiblesses de certains points scénaristiques destinés à faire monter la peur – donc plutôt réussi.

Mercredi j’ai du mal à choisir un programme. J’essaie le football sur France3 avec Auxerre/Marseille en Coupe de la Ligue, mais voir Gignac m’effondre, naturellement lourdaud et sans classe, il n’a pas grand-chose à offrir même s’il marquera un des deux buts victorieux pour les Marseillais, je zappe sur France5 et La maison France5 le magazine de décoration, sympa mais ce soir je n’accroche pas, je devrais éteindre mon poste mais j’ai la flemme et je poursuis avec Silence, ça pousse ! Enfin, des images plaisantes et deux animateurs rigolos ; un reportage sur les algues qui se mangent (on se demande s’il y a des trucs qui ne se bouffent pas ?), un autre sur les Calanques de Marseille dont la sauvegarde pose problème pour ceux qui y vivent depuis toujours, heureusement Gignac n’est pas là, et puis nous irons en Belgique une fois, voir un magnifique jardin botanique près de Bruxelles.  

110124 Entre ses mains.jpgJeudi j’enregistre le film d’ARTE, Cœurs d’Alain Resnais avec Sabine Azéma, Pierre Arditi et Dussolier afin de le savourer plus tard, je m’en lèche les babines par avance. Mais c’est sur France3 que je jette mon dévolu, Entre ses mains un film d’Anne Fontaine (2005) avec Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré. Benoit Poelvoorde, vétérinaire, s’introduit lentement dans la vie d’Isabelle Carré, agent d’assurance. Par ailleurs un serial killer assassine des femmes dans la région. La jeune femme commence à avoir des doutes mais elle se laisse envoûter. Un film étrange et troublant, BP est magistral dans un rôle dramatique et retenu qui le sort de ses personnages habituels.   

Vendredi mon programme télé conseillait de regarder le téléfilm de France2, Dame de pique, affublé de deux étoiles sur une échelle n’en comprenant que trois. Un polar dont l’originalité consistait à nous donner l’identité d’une tueuse en série dès le début du film, le reste du temps étant consacré à sa 110124 Dame de pique.jpgtraque. Ca a failli être pas mal, les acteurs étaient bien, les embrouilles de scénario assez nombreuses pour nous faire croire qu’on allait se régaler de ce polar malgré des invraisemblances à hurler, mais quand le générique de fin est arrivé, je me suis retrouvé comme gros Jean, interloqué, car il devait certainement manquer une page au script du réalisateur lors du tournage, la page principale celle qui nous expliquerait dans le détail pourquoi tous ces meurtres. Si quelqu’un peut me dire quelles étaient les motivations de la criminelle pour tous ces crimes (y compris la première fiancée de son mari) qu’il m’envoie un email. Merci par avance.

Dimanche soir je retrouve avec plaisir L’inspecteur Barnaby. J’ai un réel faible pour cette série qui n’a rien d’extraordinaire, des enquêtes quelconques, des personnages qui se ressemblent d’épisodes en épisodes et pourtant j’aime bien ! Le spectateur télévisuel est une espèce bien étrange qu’on a du mal à comprendre parfois.    

 

Moi aussi j’ai éteint le poste de télévision, dans l’écran noir se reflète mon image. Parfois ce programme reposant et familier m’intéresse plus que lorsque la télé est allumée.