Ma semaine télé du 1er au 7 juin

« Une minuscule télévision couleur était posée sur une petite table en bois, juste en face du lit, à côté de la cheminée, sans doute obstruée par des écureuils. » Augusten Burroughs « Effets secondaires probables »

 

J’étais parti en vacances pour la semaine, alors la télé n’a pas été une priorité pour moi. Certes je l’ai allumée mais elle n’était qu’une voix en fond sonore, un moyen de rester en contact avec les actualités du monde. Les quelques programmes suivis l’ont été d’un œil distrait et guère intéressé.

Ce n’est que ce week-end que j’ai lentement repris mes (mauvaises ?) habitudes de téléphage. Un peu de tennis samedi sur France2 avec un morceau la finale dames de Roland Garros : Serena Williams - qui ressemble à une héroïne des BD de Robert Crumb – fiche un peu la trouille et l’on ne voudrait pas se prendre une torgnole assénée par ses bras musculeux. Le soir sur TF1, football et finale de la Ligue des Champions, Juventus de Turin/Barcelone FC. Je n’aurais pas parié un kopek sur les Italiens et le but espagnol dès la quatrième minute confirmait mes pronostics. Pourtant en seconde période et après égalisation, la Juve a montré un nouveau visage et ses supporters ont pu espérer un miracle… qui n’est jamais venu ! Le Barça s’impose logiquement et finalement 3-1 au terme d’une rencontre où nous avons vu de beaux mouvements et quelques talentueux joueurs experts en tripotage de ballon.  

Dimanche après-midi sur France2, tennis encore avec la finale hommes, Djokovic/Wawrinka. On attendait Djoko mais c’est le Suisse qui remporte le tournoi sans discussion et en quatre sets. Un bien beau match avec des points et des échanges de haute volée. Bravo ! Le soir j’hésite. Un match de football amical sur TF1, France/Belgique mais j’avais assez bouffé de sports en deux jours et après la finale de samedi soir… du coup je me rabats comme d’habitude sur France3 et Inspecteur Lewis, une série policière anglaise comme je les aime.

 

Qui a bu, boira, dit un dicton qui s’avère exact. Après une semaine de léger régime cathodique, ces deux derniers jours m’ont replongé dans mon vice favori autant qu’exécré. Ce n’est pas encore demain que je donnerai mon poste aux Emmaüs.