Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/11/2009

Ronnie Earl : Living in the light

091118 Ronnie Earl.jpgJ'avais découvert Ronnie Earl en 1991 avec l'album Surrounded by love, mais bien que le guitariste ne soit pas sans talent ça manquait de ce petit quelque chose qui fait la différence. Dix ans plus tard et plus, en 2005 je métais laissé tenté par The Dukes meets the Earl, Duke Robillard sur le canal droit et Ronnie Earl sur celui de gauche, la stéréo était à la fête et les guitares se la donnaient. Quand le Duke est dans le coup ça ne peut jamais être mauvais.

Et puis cet automne, le Ronnie a sorti un nouveau CD Living in the light que je viens seulement maintenant de me procurer après en avoir écouté quelques bribes sur le site d'Amazon et là je dis bravo ! Ronnie Earl vient enfin de faire le disque que j'attendais, du rock (un peu) et du blues (beaucoup) bien juteux, un son excellent et chaud.

Le CD débute sur le long, presque 9mn, Love Love Love qui alterne tempo rapide et lent auquel succède un instrumental S.O.S. blues lent aux solos étirés typiques du genre. Tout le reste du disque sera de cette trempe. Si Ronnie Earl n'est pas manchot et assure côté guitare, sa voix acceptable n'a rien d'extraordinaire aussi, malin, il a fait appel à Kim Wilson (Ex-Fabulous Thunderbirds) pour son fabuleux harmonica et son chant sur trois titres qui du coup sortent du lot Take a little walk with me, Child of a survivor et l'acoustique Donna Lee. Je pourrais citer les douze titres du CD tant je me régale à l'écoute de ce disque, River Charles Blues, What can I do for you ou Recovery Blues me mettent les doigts de pied en éventail, longs blues lents nappés d'orgue Hammond B3 aux chaudes sonorités sur lesquelles la guitare tisse des solos où les notes sont égrenées une à une pour vous filer des frissons. Depuis une semaine je n'écoute plus que cela, Ipod dans les transports et chaîne Hi-Fi le soir en rentrant. Du nanan pour mes vieilles oreilles.