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13/01/2015

La bonne santé

A l’occasion des vœux de nouvelle année, j’imagine que la santé est l’un de ceux qui revient le plus souvent. Et c’est bien naturel que d’espérer voir gaillards et frétillants ceux que l’on aime. Pour autant, doit-on envier les gens qui ne sont jamais malades ?

Ma question paraît saugrenue, j’en conviens, il n’empêche que je me la pose quand même. Il ne sera pas question ici, de maladies graves, je ne veux évoquer que ces petits tracas que certains rencontrent chaque jour, grippe, problèmes musculaires ou articulaires… alors que d’autres, par on ne sait quel miracle ou hasard de la distribution génétique, sont épargnés au point d’en paraître indécents à leur entourage.

Cette réflexion m’est venue quand en début de semaine dernière j’ai été malade une journée et bien faiblard une seconde ; je ne sais pas exactement ce que j’ai eu, un dérivé bénin de la grippe peut-être. Toujours est-il que ma journée passée au lit, m’a particulièrement agacé. Surtout rétroactivement, pour être précis, car sur le coup j’étais trop mal pour penser à quoi que ce soit. Mon agacement était double. D’abord, d’avoir « perdu » une journée à somnoler en permanence alors que j’aurais pu aller me promener ou bouquiner ou je ne sais quoi, mais qui de toute façon aurait été plus agréable que cette immobilité forcée. Mon second énervement découlait du premier et j’en viens au fait.

J’étais excédé d’avoir eu à mal supporter qu’une toute petite journée, je sois un tout petit peu malade ! Comment peut-on réagir aussi exagérément face à si peu de chose, quand on pense à ceux qui sont patraques en permanence ? La conclusion s’est imposée facilement, n’étant que très rarement malade, je touche du bois, je n’ai pas eu l’occasion de m’endurcir pour subir cette situation. De là à en déduire, qu’être légèrement (pas plus, faut pas déconner non plus) souffrant régulièrement, me rendrait plus fort, il n’y a qu’un pas. Etre malade pour être en meilleure forme moralement, ce n’est pas banal.