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16/03/2012

Dernier délai

C’est aujourd’hui jusqu’à 18h, dernier délai, que les candidats à l’élection présidentielle peuvent déposer les 500 signatures des parrainages qui garantiront l’acceptation de leur dossier.

Rappel de la règle concernant ces fameuses signatures : 500 signatures d'élus provenant d'au moins 30 départements différents (50 signatures maximum par département). Seuls les élus peuvent apporter leur soutien à une candidature, c'est-à-dire les maires (il y a 36 000 communes en France), mais aussi et on l’oublie souvent, les députés, les sénateurs, les parlementaires européens, les conseillers régionaux et généraux ainsi que des membres de l'Assemblée corse et des Assemblées d'outre-mer, ce qui porte à 47 000 le nombre total des élus pouvant parrainer un candidat. Les noms des 500 signataires sont rendus publics et publiés au Journal officiel mais lorsqu'un candidat a recueilli plus de 500 signatures, les 500 noms rendus publics sont choisis par tirage au sort. Le candidat reconnu officiellement reçoit alors une avance de 153 000 euros de la part de l’Etat pour sa campagne électorale. Et c’est parti !

C’est aussi à partir de ce moment que le temps de parole à la télévision et à la radio sera comptabilisé, de façon à ce que chaque candidat bénéficie du même traitement médiatique. L’avantage, c’est qu’on va moins les entendre. Les temps devant être égaux pour tous et les télés ne pouvant utiliser tout leur temps de programmation à diffuser leurs propos, la conséquence logique qui s’impose est de supprimer les grosses émissions avec en invité l’un des candidats.

Nous voici donc dans la dernière ligne droite de cette élection qui me semble très particulière cette fois, rien ne paraît acquis. La situation économique internationale et de la France plus précisément limite la marge de manœuvre des uns et des autres, les notions de droite et gauche sont de plus en plus floues dans les faits une fois dépassées les déclarations de principe. Un fort mouvement d’anti-Sarkozysme paraît motiver une large partie des électeurs et si Hollande était élu, on doit se demander s’il ne serait pas un président par défaut. Rien de bien folichon, ni exaltant en somme.

Restent les abstentionnistes. Dans les dictatures on fait voter les morts pour truquer les résultats des élections en faveur du parti au pouvoir. Chez nous, ce sont ceux qui feront les morts les dimanches 22 avril et surtout 6 mai qui risquent de faire pencher la balance. Pour l’instant ils ne sont pas pris en compte par les instituts de sondages mais certains les estiment autour de 28%.

Eteignez les lumières et envoyez le film !   

 

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