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16/05/2014

Conjurer le sort qui me frappe

Les lecteurs l’auront constaté, les blogs sont souvent des lieux d’épanchement d’humeur à l’instar des canapés chez le psychothérapeute. On s’y lâche plus ou moins, le moins en disant souvent d’avantage que le plus, à l’insu du locuteur.

Revenons un court instant sur mon billet d’hier. Je râlais après la météo et plus particulièrement contre la pluie et les averses qui me pourrissaient la vie. Certains diront, à juste titre, que s’il n’y a que cela pour gâcher ma vie, j’ai une existence heureuse. Il n’empêche que j’ai le droit de rouspéter comme tout le monde, ce dont je ne me prive pas. Surtout que la météo est un sujet qui se prête bien à l’agacement et reste compréhensible par tous.

Donc hier, vous avez pensé que je venais chialer dans votre gilet pour soulager mes nerfs exaspérés. S’il y avait du vrai dans votre raisonnement, mon propos était plus roublard. J’attendais sous peu l’embellie – comme Hollande la reprise économique – et tablais sur l’esprit contradicteur de la Providence. Je m’explique.

Je me suis dit qu’en parlant de pluie et de giboulées hier, mes geignardises seraient démenties par le Grand Ordonnateur des Choses et de la Vie, dans le but vicelard de me faire passer pour un crétin. Et ça n’a pas manqué. Quand vous avez lu mon billet d’hier, la météo avait retrouvé des allures de printemps, pas une goutte d’eau en vue. Du coup je passais pour une bille ou un mec en retard d’un métro.

Sauf que sur ce coup, entre le GOCV et moi, le plus malin ne fut pas celui qu’on croit. En poussant le Tireur de Ficelles Célestes à me contredire, je l’ai obligé à me satisfaire, la preuve depuis deux jours nous avons un soleil radieux.

Finalement ce blog n’est pas qu’un lieu de pleurnicheries, c’est aussi un habile conjureur de maléfices.