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04/05/2008

Steve Winwood : Nine Lives

879681462.jpgQuand l’album About Time est sorti en 2004, ce fut comme une résurrection, le grand retour de Steve Winwood l’enfant prodige du rock anglais qui nous enchanta au sein de différents groupes comme Spencer Davis Group (1964-1968), Traffic (au début des années 70) ou l’éphémère Blind Faith (1969) avec Eric Clapton. Multi instrumentiste, guitare, piano et orgue, doté d’une voix originale et chaude ses participations à différents projets musicaux d’autres musiciens sont toujours réussies et de qualité. Bref, l’homme a un pedigree et un CV bien fourni. C’est donc confiant et plein d’espoir que j’ai mis la main sur son nouvel album Nine Lives qui vient de sortir chez tous les bons disquaires. Après une première écoute très décevante, j’ai tout tenté, le CD joué à plein volume ou en sourdine, l’écoute au casque qui d’habitude révèle les moindres pépites enfouies au plus profond des gangues les plus repoussantes, hélas ! Rien n’y fît. Cet album est assez fade. Les compositions sont faibles, le ton du disque assez tristounet et la production, bien que réalisée par la même équipe que celle de About Time, est beaucoup moins aérée et brillante. Le Cd précédent regorgeait de percussions pétillantes et d’un ton enjoué ce qui n’est pas le cas ici. La musique est un melting-pot de différences influences noires, un peu World, un peu funky, un chouïa soul etc. Un sticker sur la pochette signale un duo avec Eric Clapton sur Dirty City mais ça ne suffit pas pour sauver l’album. Neuf vies pour accoucher de ça, beaucoup de temps pour pas grand-chose.