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14/11/2012

Moi aussi je suis énigmatique

Il n’y a pas que les autres qui soient énigmatiques, moi aussi je le suis. D’ailleurs, qui pourrait en douter, il suffit de me lire régulièrement. Mais le plus stupéfiant – et douloureux - c’est quand on s’en rend compte soi-même.

J’ai ici maintes fois moqué les utilisateurs de téléphones mobiles et je ne renie pas mes critiques devant les excès et les dérives de comportement induits par ces objets qui font votre quotidien moderne. Aïe ! Nous y voilà. Quand j’écris « votre quotidien », c’était encore valable hier, mais ça ne l’est plus aujourd’hui. Non pas que vous vous soyez débarrassés de vos téléphones, mais parce que moi aussi désormais je fais partie de votre bande.

A cette heure, j’hésite encore entre rires et pleurs. Dois-je rire de mon retournement de veste ou pleurer de mon inconstance ? That, is the question. A ma décharge, disons que les filets du piège étaient trop bien tendus et qu’il m’aurait fallu un courage exceptionnel pour refuser d’entrer dans le moule commun, au point qu’on pourrait même parler d’entêtement puéril.

Le piège était à deux coups, comme ce fameux rasoir qui vous fait la peau des joues comme le cul d’un bébé. D’abord il y eut cette nouvelle carte prépayée. Ce n’est pas « prépayée » qui est nouveau, mais le fait qu’elle soit à durée illimitée, c'est-à-dire sans date limite d’utilisation de mon crédit d’heures. C’était exactement ce dont j’avais besoin, ne téléphonant quasiment jamais, il me fallait un portable disponible dans des cas exceptionnels mais pour lequel je ne paierais pas un abonnement mensuel devenant ruineux à la longue, si on considère l’usage que j’en ferais.

La principale barrière à ma résistance venait de céder, l’argument du prix n’étant plus opposable. Restait le téléphone proprement dit, le problème fut balayé en moins de temps qu’il ne m’en faut pour l’écrire car quelqu’un se proposa illico pour m’en offrir un, « c’est un ancien modèle, je ne m’en sers pas, je te le donne ! ».

Que pouvais-je faire, que devais-je faire ? Dans l’immédiat j’ai ravalé ma honte, j’ai tu mes critiques, j’ai enterré mes sarcasmes. Et je me suis réjoui comme un gamin devant son cadeau de Noël, en découvrant les merveilles qu’offre mon petit Smartphone ! 

PS : Je n’ai pas pour autant juré de ne plus me moquer de cet outil dans le futur … qu’on se le tienne pour dit !   

Ciao ! A demain ! Je vous téléphone si j’ai un truc urgent à vous dire avant….