13/02/2014
Carte postale
Un billet destiné aux provinciaux ou mieux encore, à ceux qui me lisent depuis le bout du monde. Hier je suis « monté » à la capitale pour une balade sans but précis, si ce n’est profiter du soleil et retrouver les rues où j’aime flâner.
La Tour Montparnasse dans le dos, j’ai descendu la rue de Rennes, de Saint-Sulpice à Saint-Germain-des-Prés quelques enjambées avant d’enfiler la rue Bonaparte et ses galeries d’art jouant à touche-touche avec les antiquaires. Les courants d’air sont redoutables dans le coin et il était temps que je débouche sur le quai Voltaire. Les bouquinistes ouvraient leurs casiers verts débordant de livres et magazines. La Seine, en hautes eaux, me montrait le chemin et au Pont Royal je la franchis pour rejoindre la rive droite. Les mouettes se livraient à un ballet vertigineux des toits du Louvre au pied des piles du pont, le ciel est était d’un bleu d’azur et le soleil shinait à vous mettre les larmes aux yeux. La vue était splendide, comme toujours, le musée d’Orsay et la tour Eiffel d’un côté, les jardins des Tuileries et la Grande roue de la Concorde de l’autre.
La statue de Jeanne d’Arc, l’avenue de l’Opéra avec le Palais Garnier dont les ors scintillaient de milles feux, la petite rue Daunou et le fameux Harry’s bar, la rue de la Paix mais sans braquage de bijouterie à l’instant où je passe, le boulevard des Capucines et l’Olympia, déjà la gare Saint-Lazare presque (enfin ?) refaite à neuf… Maison ! Maison ! M’écriais-je en tendant le doigt vers le panneau d’affichage indiquant l’heure et le quai pour mon train.
L’extrémité du Jardin des Tuileries, près du Louvre :
05:00 Publié dans Echos de ma vie | Tags : paris, louvre, tuileries | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |