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28/09/2012

La Foire aux vins

Les catalogues sont tombés dans ma boîtes aux lettres, les magazines ont ressorti leurs articles et comparatifs, la charnière septembre octobre comme tous ans, signifie Foire aux vins. Les grandes enseignes de la distribution se démènent pour nous attirer dans leurs caves, proposant des ventes en avant-première à leurs clients.

Cartons d’invitation nominatifs envoyés par la Poste, nous conviant à venir déguster les picrates après la fermeture du magasin, la veille du grand jour. Traité comme un happy few ou un VIP, le client basique se sent l’égal des stars qui assistent aux premières des plus grandes marques de luxe, sauf qu’ici il s’agit de Carrefour cherchant à fourguer un carton de côtes du Rhône à l’amateur lambda. Pourquoi tant de cynisme ? Moi-même je ne le sais pas trop, ça me vient naturellement sans que j’y puisse rien, comme un réflexe conditionné devant toutes les opérations commerciales. Passons.

J’aime le vin, le rouge en particulier, et c’est (presque) le seul alcool que j’apprécie vraiment, pour autant je ne suis pas un connaisseur, alors ne comptez pas sur moi pour écrire un article sur le sujet et disserter des vertus du merlot comparé au grenache ou bien évoquer « une belle maturité sur une structure bien équilibrée, finale charnue et légèrement acidulée avec une pointe d’épices pour l’élégance. » Ce doit être bien agréable d’en mettre plein la vue à son voisin de table ou de comptoir en débitant un tel laïus, mais je n’ai pas ce talent, ni cette connaissance d’œnologue averti. Qu’importe.

Alors j’ai mis mon nez dans cette foire aux vins. Oh, modestement et sans rechercher l’affaire du siècle. De plus je ne suis pas équipé pour monter une vraie cave chez moi, alors huit ou dix bouteilles dans ma cuisine me font un butin suffisant. Ce que je privilégie, ce sont les vins de bonne qualité en moyenne gamme, dont j’ouvre une bouteille pour en boire un verre avec mon repas du midi, de temps en temps.

Boire du vin régulièrement annule son effet bénéfique, par contre, une fois de temps à autre, ouvrir une bouteille sympathique sans raison particulière, sauf celle de me faire plaisir est un vrai bonheur. Une belle assiette de pâtes avec un verre de rouge ou bien un bœuf-carottes accompagné du divin breuvage et voilà qui me promet une belle après-midi. J’en ai déjà les papilles qui salivent. C’est ce type de pinard que je suis venu chercher à la foire aux vins de mon supermarché.

J’ai étudié leur catalogue, fait le tri entre les blancs, rouges et rosés. Eliminés les trop chers et les prix trop bas suspects, choisi mes régions préférées Bordelais et Bourgogne et après quelques recherches complémentaires à droite et à gauche, j’ai déniché entre autres, un Lalande de Pomerol mis en bouteille au Château qui s’avère un bon choix après l’avoir ouvert. Je m’en vais de ce pas en acquérir deux ou trois flacons supplémentaires, en prévision d’un hiver rigoureux qui nécessitera un carburant sur lequel je puisse compter.  

07:00 Publié dans Echos de ma vie | Tags : vins, alcools | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |