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11/02/2007

Janis Joplin : Pearl

medium_PEARL-721890.jpg            Jeune fille laide et grosse, fugueuse, elle quitte sa famille et son Texas natal en 1966 pour atterrir à San Francisco où elle fraye dans le milieu des musiciens et des hippies. Le 12 juin 1966 Janis JOPLIN y fait sa première scène à l’Avalon Ballroom où sa voix exceptionnelle la fait remarquer. La gloire rapide, l’argent, son caractère entier mais aussi la solitude et les drogues auront vite raison d’elle puisqu’elle décède d’overdose le 4 octobre 1970 à vingt-sept ans.
Elle nous laisse une poignée d’albums plus ou moins réussi dont le magnifique PEARL paru l’année de sa mort. Depuis plus de trente ans vous pouvez imaginer le nombre de fois que j’ai écouté cet album, mais à chaque fois je le jure, j’ai des frissons d’émotion et les poils de mes bras se hérissent quand elle se lance dans Trust Me ou Get It While You Can. Une voix puissante, un cri comme une déchirure interne, la sincérité jetée en pâture; à trop donner elle ne pouvait qu’y laisser sa peau.
L’album débute sur l’extraordinaire Move Over, batterie puis entrée simultanée de la basse vrombissante et de la voix puissante de Janis, depuis qu’on a inventé le lecteur de CD je peux ne programmer que ce titre et le mettre en « repeat » alors qu’autrefois avec les vinyles je devais me relever toutes les 3’40 pour remettre le diamant sur le début du sillon… Sur My Baby, la voix alterne les suppliques et les envolées violentes, comme seule une femme amoureuse et prête à tout est capable de le faire, Me And Bobby McGee est une très belle balade nappée d’orgue ou sa voix hurle la douceur (oxymore) ! Tous les autres morceaux sont aussi fabuleux, Mercedes Benz (a capella), Buried Alive in The Blues etc… dix titres, dix perles !
« Avec cette voix, Janis a apporté bien autre chose, elle est la première femme du rock à être allée jusqu’au bout, sur la scène. Ce qu’elle jouait, c’était à chaque fois, sans équivoque, une libération sexuelle… Cette manière de vivre chaque chanson comme un orgasme, tout cela est apparu dès le début. » Marjorie Alessandrini in Le Rock Au Féminin chez Albin Michel.
Le disque existe depuis quelques années dans une version remasterisée augmentée de 4 titres en concert. Courrez l’acheter d’abord, vous me baiserez les pieds après.

15:55 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |

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