Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/02/2007

Bob Marley

 
Dans une bonne discothèque on doit avoir des disques pour toutes les heures de la journée, toutes ses humeurs et toutes les saisons. D ’accord me direz-vous, mais quand la chaleur est accablante et que rien que l ’idée de se lever pour décapsuler une cannette glacée vous fait venir une suée, quelle sorte de musique peut-on écouter dans ces conditions ? Dites-nous Oh! Grand maître ! 
            Mes bons amis j ’ai pour vous la  musique idéale, la seule qui puisse vous satisfaire dans ces conditions climatiques extrêmes : le reggae ! Et, lieu commun, son prophète Bob Marley.
            Alors que le silence lourd de chaleur s ’est abattu sur le voisinage, posez sur le plateau rétractable du lecteur de CD un disque de Marley et n ’hésitez pas à monter le volume. Ce type a inventé une musique magique. Posée sur une rythmique d ’enfer plombée mais chaloupée, la voix chaude et veloutée de Bob Marley vous susurre Rastaman vibration, I shot the sherif , No woman no cry, Is this love ou Get up, stand up.
Bientôt vos doigts pianotent sur l ’accoudoir du rocking chair, la tête hoche en cadence avec la basse qui gronde et vos pieds s ’agitent dans les tongs pour suivre le tempo de la batterie. A ce stade vous êtes faits ! Le reggae vous possède et il ne serait pas raisonnable de chercher à résister, au contraire, laissez-vous aller à goûter les nappes d ’orgue et les chœurs féminins, les guitares rythmiques hachent métronomiquement tandis qu ’un solo de guitare rapproche du rock cette musique de la Jamaïque aux origines africaines.
            Si Bob Marley le rasta aux dreadlocks, a donné ses lettres de noblesse au reggae par ses compositions de qualité et facilement abordables, entouré de musiciens d ’exception (les Wailers) il n ’est pas interdit de tendre une oreille vers Peter Tosh, Jimmy Cliff, Denis Brown, Toots & the Maytals ou Lindon Kwesi Johnson pour ne citer que ces quelques noms ... Musique fière aux textes souvent politiques, le reggae ne doit pas être uniquement associé aux fumeurs de ganja. C ’est une musique positive et optimiste qui devrait être remboursée par la Sécurité Sociale comme un médicament générique.
            « Hey mister music / sure sound good to me / I can ’t refuse it »
                        Roots, Rock, Reggae (Bob Marley)  

 

14:30 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |

Les commentaires sont fermés.