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18/02/2007

Bruce Springsteen : Born To Run

medium_boss.jpgLe 22 mai 1974 Jon Landau, chroniqueur rock pour différents journaux dont Rolling Stone, conclut un article relatant un concert d ’un artiste encore peu connu malgré deux albums parus l ’année passée, «J ’ai vu l ’avenir du rock ‘ n roll et il s ’appelle Bruce Springsteen ». La bombe venait d ’éclater mais c ’était une bombe à retardement qui n ’exploserait à la figure du monde que l ’année suivante en 1975 quand sortira l ’album Born To Run. 

 

        Cet album est énorme car c ’est un disque qui touche à la quintessence du rock comme aucun autre avant lui. Ni blues, ni rock, ni jazz, ni … mais tout y est musicalement parlant et les textes sont d ’une beauté simple à pleurer de bonheur, tels des hymnes (ce qu ’ils sont devenus pour ses fans) ils exaltent des sentiments forts.

 

            Huit titres seulement sur ce disque mais assez pour donner 39mn 30secondes de bonheur total. Ca débute par Thunder Road, piano et harmonica, la voix plaintive de Bruce « Tu n ’es pas une beauté mais bon sang tu es bien comme ça et pour moi ça me va » puis le reste du groupe qui entre en force. Tenth Avenue Freeze Out, les sax et la guitare rythmique donnent un aspect rythm ’and blues, ensuite déboule Night, batterie, cuivres et guitares tout le monde pousse au cul de Bruce et on se retrouve au morceau suivant, Backstreets, longue intro au piano, puis l ’orgue, les guitares et la batterie,Bruce hurle son chagrin et après 6mn30 arrive Born To Run, roulement de batterie,le sax énorme, la guitare, et Bruce nous narre une histoire où les héros sont condamnés à errer en quête de l ’inaccessible « Il faut partir tant que nous sommes jeunes encore car des clodos comme nous, baby, sont nés pour courir ». La suivante She ’s The One débute lentement, harpsichord et vocaux, puis ça se met à taper dur avant de terminer dans un break. Meeting Across the River, une trompette qui pleure au loin, le piano et la voix qui conte une histoire de petits malfrats de banlieue, calme et sérénité. Quand démarre Jungleland, violons, piano, on reste dans un tempo relax, Springsteen évoque un couple puis le morceau prend un rythme effréné au second couplet avec l ’entrée de la batterie et des guitares qui explosent et l ’on comprend qu ’ils sont poursuivis par des hommes de loi « dehors la rue est en feu en une véritable valse de mort ». La chanson se termine par une lamentation du Boss au-dessus des violons et du sax .

 

 

14:12 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |

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