18/02/2007
Led Zeppelin : Led Zeppelin II
Fin 1969, LED ZEPPELIN sort son second album, sobrement intitulé II mais
ce disque contient leurs plus grands titres et pose les bases de ce que plus
tard on appellera Hard-Rock. Une nouvelle page de la légende est en train de
s’écrire.
Whole Lotta Love et son riff de guitare lance le disque en beauté, entre Page
aux guitares aériennes et Plant au chant qui s’égare dans les aigus, soutenus
par la rythmique qui pousse tout le monde, on sent que l’on va jouir. What is
And what should never be, démarre sur un tempo bluesy où les guitares se
livrent à des échanges subtiles avant que le rythme ne s’accélère. Avec
The Lemon Song, Plant est clair « shake my lemons, baby, till the juice runs
down on my my legs » s’égosille-t-il alors que la basse de Jones tisse une ligne
directrice sur laquelle les guitares s’appuient avant que la machine ne
s’emballe. C’est l‘orgue qui accompagne l’intro de Thank You, laissant les gui-
tares majestueuses arriver et la voix sensuelle de Plant se lover sur ce mate-
las sonore superbe. Pour Hearbraker le temps n’est plus à la sérénade, le riff
plombé annonce la couleur, la voix haut perchée, la batterie qui gronde et les
guitares à droite et gauche, les doigts de Page qui s’affolent sur le manche,
ça arrache et mon voisin n’en peut plus ! Sans crier gare, on enchaîne avec
un morceau rapide, Living Loving Maid qui pulse sur un tempo scandé par la
batterie de Bonham. Ramble On et ses guitares acoustiques calment le jeu,
mais Plant s’énerve et crée des accélérations pendant lesquelles Bonham
peut taper comme un sourd, un morceau qui allie le chaud et le froid, très
excitant en somme. Quand Mobby Dick déboule, les fans savent qu’ils vont
affronter le morceau de bravoure du batteur, sur scène son solo durait une
vingtaine de minutes… Bring it on home clôt l’album en beauté, harmonica,
et vocaux susurrés, puis la guitare électrique entre en trombe et tout va
très vite tout d’un coup, comme si les 4 types se rappelaient qu’ils ont un
rencard urgent, enfin le blues se termine en douceur comme il avait débuté.
Des générations de guitaristes en herbe se sont frottées à ce disque où
chaque musicien, Jimmy Page aux guitares, Robert Plant au chant et harmo-
nica, John Bonham à la batterie et John Paul Jones à la basse et aux claviers,
ont prouvé qu’ils étaient parmi les meilleurs instrumentistes de leur époque.
Un disque incontournable, une fois encore !
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