18/02/2007
Eric Clapton : 461 Ocean Boulevard
Comme vous avez déjà pu le constater, cette rubrique ne cherche pas à coller à l ’actualité mais plutôt à remettre en mémoire pour les uns, faire enfin découvrir pour les autres, un artiste ou un disque important de la rock musique.
Profitant de la ressortie en double CD remasterisé complété d ’un concert enregistré à Londres de la même époque (1974) nous évoquerons l ’album 461 Ocean Boulevard d ’Eric Clapton.
Après son passage au sein des Yardbirds puis du groupe de John Mayall (Bluesbreakers) Eric Clapton déjà considéré comme un guitariste virtuose explose avec Cream trio de rock-blues mythique (1966-1969). L ’explosion est trop forte et le début des années 70 voit le guitariste plonger dans la drogue (héroïne) sans que sa musique n ’en souffre puisqu ’il officiera dans le fabuleux Derek and the Dominos (1970-1971) où il créera Layla, un morceau devenu un classique.
Tout bluesman se doit de connaître l ’enfer, mais Clapton surnommé God par ses fans, se devait d ’en revenir. Il se lance alors dans une carrière solo et lâche en 1974 son album de la renaissance 461 Ocean Boulevard (c ’est l‘ adresse du studio à Miami). Trente ans plus tard, le charme opère toujours, dès le premier morceau Motherless Children avec les guitares rythmiques qui hachent à droite et à gauche de la stéréo puis la batterie qui entre secondée de nappes d ’orgue, les poils se dressent. Suivront Give me Strenght et le dobro qui pleure sous la caresse de Clapton, I Shot the Sheriff une composition de Bob Marley dont la version de Clapton lancera la carrière internationale du Jamaïcain. Signalons aussi une délicate reprise I Can ’t Hold Out du bluesman Elmore James ou l ’émouvant Please Be With Me ainsi que le magnifique Let it Grow, toujours joué en concert maintenant encore.
L ’album entier regorge de douceur sentimentale et de finesse instrumentale, tous les musiciens sont à l ’unisson pour supporter un des meilleurs disque d ’Eric Clapton. Une mention particulière à Yvonne Elliman la choriste, dont le plumage n ’a rien à envier au ramage…
Un disque incontournable dans la discothèque d ’un honnête homme.
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