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18/02/2007

The Beatles : le double rouge

medium_Tha_Beatles_Album_rouge_91058.jpgCe que vous allez lire  n ’est pas une chronique, mais une ordonnance, car ici à la rédaction nous considérons que la musique dépasse le simple aspect artistique et qu ’elle doit être prise comme une thérapie. Jetez à la poubelle vos antidépresseurs et anxiolytiques, branchez la platine CD et glissez-y une rondelle bien choisie, comme vous choisiriez un vin dans votre cave pour accompagner un bon repas, la joie de vivre vous reviendra illico et vous péterez le feu immédiatement.

 

            Mais alors docteur, qu ’allez-vous extraire de votre pharmacopée ? Patient impatient ce que je vais te révéler ressemble à un remède de bonne femme, une médecine traditionnelle bien connue des anciens mais son efficacité n ’a plus à être prouvée, cette potion magique se nomme The BEATLES.

 

            Rappelez-vous, tout petits déjà vous en avez ingurgité, parfois sans même le vouloir, en branchant la radio, en passant devant une fenêtre ouverte etc. mais à chaque fois, je dis bien à chaque fois, vous vous êtes sentis plus légers, comme guillerets et emplis d ’une joie de vivre comme un communiant qui va à l ’autel. La musique des Beatles transcende tous les genres musicaux et toutes les époques, sa simplicité apparente, ses textes facilement compréhensibles même pour les non-anglophiles ses rythmes entraînants et les mélodies qu ’on peut chanter sous la douche, tous ces facteurs mis bout à bout (si je peux m ’exprimer ainsi !) font des chansons de ce groupe un élixir conte la sinistrose.

 

            Aussi je vous propose de vous procurer le plus vite possible, dans votre pharmacie habituelle le « Double rouge » une compilation  couvrant la période 1962-1966.  Le remède a bon goût, jugez-en : « Love me do » harmonica et batterie en avant, « Cant buy me love » les vocaux qui pulsent, les breaks et le solo aigrelet de guitare, « A hard day ’s night » et « Ticket to ride »  « Yesterday » connue du monde entier, « Help! » avec ses harmonies vocales et ses montées dans les aigus qu ’on hurle avec eux, « Drive my car » avec le piano et les chœurs délicieusement idiots, « Michelle » avec des phrases en français, « Girl » sur un rythme sage et de longs soupirs… « Paperback writer » où la guitare basse pousse tout le monde… Il y a  26 morceaux du même calibre, autant dire que vous arrivez moribond mais vous repartez en sautant comme un cabri avec un sourire niais qui vous illumine le visage : vous êtes guéri ! Aucune restriction sur la consommation de cette potion, l ’effet d ’accoutumance est même recommandé.

 

 

Ici c’est pas la carte qui est vitale c’est la musique !

 

 

14:00 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |

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