18/02/2007
Jimi Hendrix
Une rubrique qui se nomme musique, mais qui aurait pu s ’appeler OVNI. En effet, évoquer Jimi HENDRIX (1945-1970) c ’est comme parler d ’un extraterrestre tant le guitariste virtuose a su s ’imposer et construire une renommée aujourd ’hui encore inégalée, en seulement trois années !
Si les bacs des disquaires débordent de dizaines d ’albums du maître, Hendrix ne commettra que trois albums enregistrés en studio. Tout le reste, ne sont que bandes de concerts ressorties des tiroirs après sa mort, ou chutes de studios plus ou mois bien remixées pour en faire des disques posthumes.
Ete 1967, quand sort « Are ou experienced », premier opus de Jimi, tous les guitaristes héros du swnging London manquent de s ’étouffer et de remiser leurs médiators au fond des armoires. Un son unique, un touché fabuleux, une technique de virtuose, un look sublime de bohémien cosmique et les charts qui se plombent de ses hits, « The wind cries mary » « Hey Joe » « Foxy Lady » … la cour est déjà pleine mais l ’homme (le martien ?) n ’a pas tout dit.
Automne 1967 (oui, la même année!) le deuxième album arrive chez les dealers de vyniles, c ’est « Axis : Bold as Love ». Si le premier disque était plus basique, là les idées musicales d ’Hendrix commencent à poindre. Sonorités nouvelles, compositions plus complexes
Automne 1968, Hendrix sort son chef d ’œuvre, « Electric ladyland » un double-album qui explosera définitivement les neurones de tous les gratteurs de six cordes. Les sons déferlent de toutes parts, la stéréo s ’affole, les guitares couplées aux effets wha-wha, larsen, fuzz s ’en donnent à cœur joie sur des morceaux devenus des classiques inégalables « Voodoo chile » « Burnin of the midnight lamp » ou encore la reprise transcendée de Bob Dylan « All along the watchtower »
Les concerts restitués par les vidéos montrent un félin noir chamarré de soie et velours aux couleurs voyantes, possédé par son art et se lançant dans des solos démentiels où son esprit atteignait des horizons à peine entrevus par ses contemporains. Pour reprendre les propos d ’ Eric Burdon : « Jimi fait l ’amour aux étoiles et à la lune »
Bien sûr, il y eut le sexe et la drogue, bien sûr il y eut les excès, mais comment un génie ne pourrait-il pas être excessif ? C ’est ce qui le distingue du simple mortel. En tout cas si ceci ne nous regarde pas, par contre il nous laisse une œuvre inestimable.
« Is this tomorrow, or just the end of time » Purple Haze
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