Le Deguello

Le retour des vacances ou l’automne, risque d’être cruel pour le Service. Notre directeur, harcelé par une meute d’Amazones solidement installées à des postes clés, résiste vaillamment mais pour combien de temps encore ? Leur tactique est simple, démanteler son empire secteur par secteur, puis quand il ne lui restera que ses yeux pour pleurer, en tirer la conclusion logique qui s’imposera, pourquoi conserver un directeur qui n’a plus de direction sous lui ? La perte du PMC semble acquise, le fortin d’Ivry serait peut-être déjà vendu et la SC de JMM - dernier carré des troupes d’élite - serait lorgnée avec appétit par certaines. Nous ne pouvons compter sur aucun renforts et nos forces seules semblent peu de choses dans le combat des chefs qui se déroule en catimini dans les étages supérieurs. Pour l’heure, le calme plat qu’en un temps nous eussions savouré, préfigure on le craint un assaut final. Retranchés dans nos locaux et derrière nos écrans, nous attendons que sonne le « Deguello » comme à El Alamo.