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29/06/2008

Les lavandières

Si un jour l’électricité venait à être rationnée, voire interrompue par quelque cataclysme écologique annoncé depuis bien longtemps mais dont on n’aura pas tenu compte – une hypothèse absurde bien évidemment, Ah ! Ah ! Ah ! – dans ma région nous sommes parés. Alors que vos machines à laver rendues muettes encombrerons vos appartements ou buanderies et que vous devrez laver vos fringues dans des éviers mal conçus pour ces tâches, nous à Marly le Roi ou L’Etang-la-Ville qui avons encore conservé nos lavoirs d’antan, nous ferons entendre à nouveau le chant des lavandières. Les genoux écorchés, les reins meurtris, les doigts gourds dans l’eau trop froide, elles entonneront d’une voix avinée pour lutter contre la rudesse du métier ce délicieux chant qui passait à la TSF quand j’étais enfant « Tant qu’y aura du linge à laver / On boira de la manzilla / Tant qu’y aura du linge à laver / Des hommes on pourra se passer / Et tape et tape et tape avec ton battoir / Et tape et tape tu dormiras mieux ce soir ».

 

 

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Lavoir de Marly le Roi

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Lavoir de l'Etang-la-Ville

Commentaires

Le personnage se demande combien de personnes auraient le courage de laver leur linge au lavoir et combien auraient la témérité de porter sans cesse des affaires sales.

Écrit par : PhilEt' | 29/06/2008

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