16/08/2008
Pékin : bulletin n°2
Il faut revenir sur le cas Manaudou mais après sa prestation olympique lamentable je ne l’accablerai pas plus. Je voudrais simplement mettre en évidence ce que l’inconscience de sa jeunesse lui a caché. La petite fille grisée par des premiers résultats remarquables a pensé qu’elle pourrait jouer sur tous les tableaux, l’excellence sportive et la passion amoureuse. Le choix de la passion l'a aussi conduit à changer d’entraîneur et à partir de cet instant elle est tombée de Charybde en Scylla, la succession des uns et des autres ne faisant qu’aggraver sa situation. Le sport de très haut niveau impose des sacrifices, beaucoup de travail et une discipline de fer qu’on peut trouver excessive mais la vie n’est faite que de choix qu’on doit assumer. Laure Manaudou a choisi les sentiments, c’est son droit et ce n’est pas obligatoirement le plus mauvais choix à faire dans la vie, mais les « tueurs » des podiums ne font pas de sentiments.
10:01 Publié dans Echos du monde | Tags : laure manaudou, jo de pékin | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
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