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17/08/2008

Pékin : bulletin n°3

La finale du 100m est l’épreuve reine et symbolique des réunions d’athlétisme et à fortiori des Jeux Olympiques. Une épreuve basique où quelques types alignés derrière une ligne blanche attendent le coup de révolver du starter pour courir comme des dératés jusqu’à la ligne d’arrivée située cent mètres plus loin. Aux JO ces types sont des Dieux, les prototypes de l’Athlète ultime initié par les Grecs de l’Antiquité. Dans le stade, 90 000 personnes ont suivi la course sans rien en voir car à peine le son du coup d’envoi leur est-il parvenu aux oreilles que le vainqueur se jetait sur la ligne d’arrivée sous les applaudissements du public. C’est là un autre paradoxe qui voit des spectateurs payant, applaudir à tout rompre, un spectacle durant moins de dix secondes ! Nulle part ailleurs une exhibition aussi courte ne serait pareillement acceptée. Mieux encore, plus la course est rapide, donc moins le spectacle dure, plus les spectateurs sont en joie. D’après les scientifiques, courbes à l’appui, l’Homme ne pourra jamais courir le cent mètres en 9 secondes. Peut-être. Hier le vainqueur Usain Bolt l’a fait en 9’69 ! Renvoyant Car Lewis dans les oubliettes de l’Histoire.   

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