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02/01/2009

Ainsi va la vie

Le ciel gris et bas qui plombait la ville depuis plusieurs jours incitait à rester couché et d’habitude je m’en serais félicité car ce serait propice à de paresseuses séances de canapé, vautré dans les coussins à écouter des musiques qui font rêver. Or là, terrassé par mes douleurs dorsales qui m’imposent le lit pendant de longues périodes, je suis malheureux. Je ne suis jamais satisfait. En fait, faire les choses contre son gré voilà la pire des contraintes. Je n’écoute même plus mes disques, un très mauvais signe concernant mon moral, j’ai du mal à écrire mais j’arrive encore à lire et Illusions perdues de Balzac, son plus gros roman, se prête bien à ces longues heures de lecture imposée. Ainsi je ne perds pas complètement mon temps. Puis aujourd’hui le soleil reparaît et mon médecin passé ce matin se montre optimiste sur l’issue de mon invalidité temporaire. Du coup mon moral remonte et mon arrêt de travail de sept jours semble une juste récompense pour mes peines endurées.

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