Jamais le dimanche

Une impression peut-être, mais j’ai nettement la sensation qu’il n’y a jamais ( ?) de catastrophes de grande ampleur le dimanche. Ni attentats meurtriers, ni cataclysmes météorologiques les dimanches. Du moins je n’ai pas le souvenir d’évènements de ce type ces jours-là. Etrange, non ? Moi ça m’interpelle comme dirait l’autre.

Pour les attentats, on peut l’expliquer. Les terroristes sont des hommes après tout, pas comme les autres certes, mais des hommes quand même et comme tous les travailleurs ils ont droit à un jour de repos. Aussi révolutionnaires soient-ils, pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple, le dimanche est un jour de repos adopté presque partout dans le monde donc les poseurs de bombes font relâche ce jour-là. Tout simplement. Autre argument qu’ils peuvent avancer, les journalistes et télévisions sont eux aussi en week-end et l’impact médiatique de leurs œuvres pourrait perdre en écho. Et l’écho, coco, ce n’est pourtant pas ce qui manque quand une bombe explose.

Concernant les cataclysmes d’origine naturelle – encore que d’aucuns pourraient rétorquer que rien n’est naturel, la main de l’homme n’étant jamais loin – cette trêve dominicale est plus difficile à expliquer. Pourquoi les tsunamis ne frappent-ils qu’en semaine, les tremblements de terre itou et les éruptions volcaniques de même, la question mérite d’être posée. Je crois. Donc je la pose.

A moins que le Barbu là-haut, qui avait été je le rappelle, à l’origine du jour de repos le septième jour n’ait conservé cette vieille habitude qu’on peut qualifier d’originelle. Grasse matinée et sieste toute la journée, après tout on lui pardonne il est bien assez occupé comme ça tout le reste de la semaine.  

Alors, jamais le dimanche ?