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15/03/2012

Un départ c’est aussi une arrivée

Ma voisine de palier m’a prévenu, elle déménage à la fin du mois. La crise économique vient de frapper à la porte d’à côté.

Je ne vais pas vous dire que ces voisins me manqueront, je ne les voyais pour ainsi dire jamais. Lui, n’habite pas ici toute l’année, elle, joue les invisibles en permanence. Pour la discrétion, ils mériteraient une palme, parfois de longues semaines s’écoulaient sans que je sache s’ils étaient là ou pas. C’est d’ailleurs ce silence que je vais le plus regretter.

Car la suite est en partie connue. Quelques soient les prochains habitants de l’appartement, la première chose qu’ils vont faire, c’est du ramdam ! Mr Bricolex dans le centre commercial, va enregistrer de nouveaux clients. Réfection totale des lieux, mur abattu pour faire une cuisine américaine – tout le monde fait cela depuis quelques années – les perceuses, ponceuses, marteaux et autres accessoires vont s’en donner à cœur joie. Pendant les travaux, la vie des autres continue, le port du casque à isolation phonique est obligatoire.

Le voisin du dessous qui a emménagé en fin d’année dernière a mis trois mois, cinq jours sur sept, huit heures par jour, pour tout refaire dans son gourbi qui doit désormais ressembler à un Taj Mahal en miniature. Un des inconvénients de la retraite, je suis plus souvent chez moi qu’avant et je profite ( ?) mieux de ces tapages diurnes dont autrefois je n’aurais pas eu connaissance.

Pour en revenir à mes futurs voisins, passée l’épreuve initiatique, il faudra faire avec eux. Peut-être seront-ils très sympathiques, comme presque tout ceux qui habitent mon immeuble. Mais il est aussi possible, qu’ils soient parents d’enfants turbulents et gueulards ou bien qu’ils soient tout simplement bruyants, claquant les portes, vociférant, musique hurlante. Rien n’interdit de l’imaginer et les probabilités ne sont pas en ma faveur, puisque depuis près de vingt ans mon voisinage immédiat est le plus souvent agréable. Ca ne peut pas durer éternellement.

On sait ce qu’on perd, on ne sait pas ce que l’on gagne. Et puis entre un déménagement et un emménagement, il peut s’écouler de très longs mois. Wait and see disent les Anglais dont je vais dans l’immédiat adopter la formule flegmatique autant que sensée.   

 

 

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