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08/05/2012

Les murs ont des oreilles

Quand on habite en immeuble, on vit beaucoup avec ses voisins. Ce n’est que rarement un choix personnel, c’est un état de fait auquel on ne peut échapper.

Prenons mon cas pour exemple – puisque c’est celui que je connais le mieux. Dans mon escalier tous les voisins sont charmants, globalement, et il faudrait être un mauvais coucheur pour prétendre le contraire. Stratégiquement parlant, logeant au dernier étage et en pignon d’immeuble, je n’ai qu’un voisin d’étage – si on se réfère aux murs en commun - et un second au-dessous de mon logement, on ne peut guère faire mieux, ce dont je me félicite chaque jour que dieu fait.  

A l’étage nous sommes quatre appartements, deux d’entre eux sont occupés par des dames quasi invisibles et encore moins audibles, seul le logement contigu au mien abrite une famille ordinaire de quatre personnes, deux adultes et deux enfants. Un jeune couple avec un adolescent en cours de développement et un bambin qui commence à marcher.

Des voisins discrets quand on les croise dans l’escalier, mais derrière leur porte close, ils font comme chez eux ! La jeune femme hurle comme une possédée, d’une voix stridente et qui ne peut laisser indifférent. Comme souvent chez moi,la platine CDest en service et couvre le plus gros des cris. Les éclats de voix ne créent qu’une vague musique désagréable en fond sonore, car pour autant je ne peux discerner les propos de la gueularde.

La curiosité est un vilain défaut, certes, mais quand la voisine s’invite chez moi contre ma volonté, je suis en droit de vouloir savoir. Le meilleur poste d’observation, après divers tâtonnements acoustiques s’avère être les WC. De cette pièce, en collant mon oreille contre le mur commun, et pour peu que de l’autre côté personne n’y stationne au même instant et ne trouble mon écoute par des bruits malgracieux autant qu’incongrus, je peux suivre avec plus de confort les discussions animées qui mettent l’ambiance chez mes voisins.

De mon enquête approfondie, il ressort que la cause principale des hurlements à pour origine, un conflit permanent entre la mère et l’adolescent dû à une conception divergente de ce qu’on appelle communément, les résultats scolaires. La mère s’époumone dans les hautes fréquences tandis que le fils grogne dans les basses - effet positif de la mue – ce qui échappe à mon oreille qui n’est peut-être plus ce qu’elle fût dans sa jeunesse, mais c’est là un autre problème que nous aborderons une autre fois éventuellement.

Certains me diront que je m’en tire bien, car sur les quatre occupants du logement voisin, seuls deux me jouent la sérénade régulièrement. Il est vrai que le père ne moufte que rarement, mais il faut dire aussi qu’il n’est pas le père de l’ado, d’où certainement la sourdine mise à sa trompette. Quant au petit dernier, je ne me fais pas de souci pour lui, commençant à marcher, il vient de découvrir les joies de la course en chaussures dans les couloirs de l’appartement, et sur le parquet ça le fait bien !   

07:00 Publié dans Echos de ma vie | Tags : les voisins, bruits | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |

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