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11/12/2012

Penser aux choses sérieuses

Le décor est planté depuis quelques jours, ma lettre au Père Noël envoyée il y a plus encore, il est donc temps de commencer à penser aux choses sérieuses. Dans mon agenda je l’ai noté et souligné deux fois en gras. Il va falloir élaborer les menus de fin d’année !

Les dates son connues, les invités ont donné leur accord, à nous de jouer pour ne pas les décevoir au jour fatidique. Pour une fois je n’ai pas jeté à la poubelle les catalogues tombés dans ma boîte aux lettres, j’ai trié et retenu ceux de l’enseigne bien connue dans le surgelé. Ca donne des idées alléchantes.

Les marchés eux-aussi commencent lentement à proposer leurs produits festifs. Volailles dodues, bestioles à plumes et à poils bien peignés s’étalent sur les étals sans vergogne. Bouchers et charcutiers-traiteurs rivalisent en présentations salivantes où les farces ont leur mot à dire.

Chez les chocolatiers ça frétille nettement. Les vitrines de Noël sont prêtes, les boîtes, les sachets en papier cristal, les compositions artistiques et enrubannées se dressent en piles sucrées et colorées sur les étagères et les comptoirs. Chocolat noir, chocolat blanc, marrons glacés, la panoplie complète se déploie sous nos regards concupiscents.

Le dessert proprement dit, devra être parfait car il est une note importante dans la symphonie gastronomique qui s’annonce. Bûche glacée ou pâtissière, les deux choix ont leurs adeptes, même si la première est certainement la mieux placée, glissant plus facilement dans nos estomacs devenus plus délicats. Je me souviens des repas de fêtes pantagruéliques de mon enfance, dans les années 50 et 60, depuis, nos habitudes alimentaires ont beaucoup évolué, réprimées par les règles de la diététique et le culte des corps. 

Seuls les marchands de fruits et légumes ont du mal à trouver leur place dans cette farandole des goûts et des couleurs, mais qui pourrait le leur reprocher ? Le plus beau chou frisé du monde n’aura jamais les attraits d’une somptueuse tranche de pâté en croûte. 

Il faudra évidemment penser aux vins quand le menu sera définitivement arrêté. Rouge, blanc, avec des bulles, tout sera bon, pourvu que le mariage avec les plats soit réussi. Ne pas oublier non plus de vérifier s’il y a assez de flûtes à champagne pour tous, la dernière réunion familiale de grande envergure avait été fatale à plusieurs d’entre elles…

Un peu d’organisation pour anticiper les ruées vers les commerçants durant les derniers jours, une liste claire et nette des achats à faire et les réveillons seront comme toujours une apothéose venant clore décembre, mon mois préféré.

 

 

 

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