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23/02/2013

Eric Burdon : ‘Til Your River Runs Dry

130223 Eric Burdon.jpgSept ans que nous n’avions plus de nouvelles discographiques, depuis ce Soul Of A Man de 2006. Et puis le revoilà, Eric Burdon est de retour avec ce ‘Til Your River Runs Dry  tout juste sorti dans les bacs des disquaires.  

Je ne vais pas vous étaler la biographie du vieux gars (il est né en 1941) car ce serait raconter l’histoire du rock. Trop long, déjà connu, disons pour les jeunes lecteurs qu’Eric Burdon était là quand les Rolling Stones ont débuté et qu’il tenait le haut de l’affiche avec les Animals en 1962. Histoires d’un autre siècle et de vieux dinosaures.

Sur ce nouvel album on retrouve, en gros, la même équipe qui l’entourait pour l’enregistrement de Soul Of A Man, à cette différence près que cette fois-ci il s’est adjoint un bassiste à temps plein, du coup Tony Braunagel (batteur) et Terry Wilson (basse), reforment la section rythmique du fameux ( ?) Back Street Crawler de Paul Kossof qui nous ramène par une pensée émue au milieu des années 70. A la guitare Johnny Lee Schell est là, Eric McFadden aussi et Mike Finnigan tient le Hammond B3.

Le disque débute par un très bon Water, morceau parfait pour un single et une entame, ça pulse gentiment, c’est bien enlevé. Memorial Day met la basse et le B3 à l’honneur, Devil And Jesus nous laisse apprécier la finesse de la guitare et surprend par les vocaux hauts perchés de Burdon. Sur Wait, un titre lent, McFadden nous la joue espagnol épaulé par les percussions de Lenny Castro avant que Old Habits Die Hard ne réveille tout le monde. Bo Diddley Special déçoit un peu à première écoute, car son titre laissait supposait quelque chose de plus rythmé, puis avec le temps, le groove syncopé devient entêtant. Avec In The Ground, c’est Johnny Lee Schell qui se distingue finement, tandis que sur 27 Forever, si Eric Burdon prend une voix méconnaissable pour évoquer le Club des disparus à 27 ans (Brian, Jimi…) on se régale avec la sonorité du piano et des cuivres. Le titre suivant, River Is Rising, plus parlé que chanté, n’est pas terrible et Medicine Man transparent à la première audition gagne des points par la suite. En vieux briscard, Eric Burdon sait qu’un album doit avoir un bon titre au début et à la fin, aussi il applique cette règle datant de l’époque du vinyle, Invitation To The White House est un classique blues lent somptueux et très drôle (les paroles sont dans le livret), avant de clore définitivement avec une reprise de Bo Diddley, Before You Accuse Me, bien plus musclée que celle que Clapton – un autre Eric – en fit en son temps.

Je ne crierai pas à l’album génial, globalement ça manque de punch et d’émotion, peut-être que la production endossée conjointement par Burdon et Braunagel n’est pas adaptée. Néanmoins, le disque reste tout à fait et même largement écoutable. Et puis ça fait plaisir à des gens comme moi, de savoir que le vieux lion rugit encore. 

 

 

 

 

07:00 Publié dans Musique | Tags : rock, eric burdon, blues | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |

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