26/02/2014
David Crosby : Croz
David Crosby en album solo, ce n’est pas si fréquent pour qu’on puisse l’ignorer. Le vieil homme, né en 1941, revenu de tout, toxicomanie et paranoïa, prison pour port d’arme prohibée, et il y a quelques jours à peine il vient de subir une opération du cœur l’obligeant à reporter sa tournée, n’aura pondu que six disques entièrement personnels entre If I Could Only Remember My Name (1971) et ce Croz qui vient de sortir.
Le premier relayeur dans l’équipe Crosby, Stills, Nash and Young est donc de retour et ça fait vraiment plaisir de l’entendre car presque rien n’a changé. Le CD a été enregistré dans le home studio de son fils pianiste James Raymond, reconnu tardivement, qui écrit ou co-écrit la moitié des chansons. Autour d’eux, Shane Fontayne et Marcus Eaton aux guitares, Kevin McCormick à la basse, Steve Di Stanislao à la batterie pour le noyau central, auxquels quelques invités célèbres viennent apporter leur touche discrète mais qui compte, Mark Knopfler et sa guitare sur What’s Broken et surtout la trompette de Wynton Marsalis sur Holding On To Nothing.
Un CD de onze titres à l’ambiance cool comme on disait jadis. La voix de Crosby fait toujours des merveilles et les harmonies vocales réveillent des souvenirs anciens de soleil californien que l’âge magnifie en y ajoutant la nostalgie. Outre les deux titres déjà cités, on retiendra l’excellent The Clearing et le plus rythmé Set The Baggage Down entre autres.
Mais ce qui donne sa vraie valeur au disque, c’est qu’il est de cette sorte d’albums qui s’avèrent de plus en plus riches à chaque écoute. Un CD de quarante-sept minutes de plaisir renouvelable à l’infini.
05:00 Publié dans Musique | Tags : david crosby, rock | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
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