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24/03/2014

Ma semaine télé du 17 au 23 mars

« La journaliste a du chien, des yeux clairs et intelligents. Dommage qu’elle s’exprime avec tous ces tics exécrables de la télévision et qu’elle se repose sur ces mines pénétrées quand elle écoute, au cas où le réalisateur déciderait de glisser un contrechamp dans son montage. » Julien Suaudeau  Dawa

 

Mardi sur France2, Apocalypse : la Première guerre mondiale. La même équipe qui avait traité de la Seconde guerre mondiale avec brio, récidive avec la Grande Guerre et les deux épisodes de ce soir 140324 Apocalypse.jpgprouvent que le pari est de nouveau réussi. Les images recolorisées apportent une touche de magie, ce que notre mémoire collective a vu en noir et blanc toutes ces dernières années prend aujourd’hui vie. Des détails s’animent et sont mis en valeur, un œil qui pétille, une moustache qui frémit et ce côté un peu factice des images, fascine le téléspectateur. Mais au-delà de l’exploit technique, il faut saluer la pédagogie, des cartes claires et des explications simples, enfin je comprends l’Histoire. Un document pour les écoles. Vivement la suite. 

Jeudi sur France5, La Grande librairie. François Busnel recevait William Boyd pour son roman Solo, qui remet en scène James Bond à la demande des héritiers de Ian Fleming ; JM Erre pour son excellent bouquin La Fin du monde a du retard. Enfin et surtout, nous visitions la demeure d’Alberto Manguel qui a investi un prieuré pour loger sa bibliothèque de plusieurs milliers d’ouvrages… un paradis en quelque sorte. 

Samedi soir, sur France3, Deux petites filles en bleu, un téléfilm adapté d’un roman de Mary Higgins Clark. Je ne connais pas le roman, mais le téléfilm était français ce qui en dit beaucoup hélas, réalisation mollasse, acteurs très faibles (les deux jeunes kidnappeurs) et un final à pleurer de mièvrerie. Quant aux petites filles, pourquoi en bleu ? Je ne sais pas, peut-être avais-je piqué du nez à ce moment-là…

Dimanche soir, un doigt de résultats électoraux, sans plus. Puis j’ai zappé à droite et à gauche, jusqu’à ce que mon pouce fatigué m’indique qu’il était l’heure d’aller nous coucher, lui et moi.

 

Peu de télé cette semaine encore mais à ma décharge, il n’y avait pas grand-chose d’intéressant non plus et comme j’ai une grosse pile de bouquins qui m’attendent impatiemment… le choix n’était pas réellement cornélien.  

 

 

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