06/05/2014
Neil Young : A Letter Home
Quand j’ai lu que Neil Young allait sortir fin mai, un album acoustique de reprises du répertoire américain, je me suis frotté les mains de contentement anticipé.
Le disque s’appelle A Letter Home et Neil Young avec sa guitare et son harmonica parfois, interprète du Bob Dylan (Girl From The North Country), du Tim Hardin (Reason To Believe), du Bruce Springsteen (My Hometown) ou du Everly Brothers (I Wonder If I Care As Much) pour ne citer que quelques uns des douze titres de cette galette. Jusque là, certains commencent à saliver d’envie car ils ne savent rien encore de la catastrophe.
Le disque a été enregistré dans un Voice-o-Graph. Quoi-t-est-ce-que ? Il s’agit d’une cabine d'enregistrement minute datant de la fin des années 40. Pas plus grand qu’une cabine téléphonique, c’est à la musique ce que le photomaton est à la photo. On y entre, on joue, on en ressort avec son enregistrement en mono au son crapoteux et craquements d’époque. Et c’est ça que le père Young vient de nous refourguer ! Un son pourri pour des interprétations qui même musicalement parlant, n’atteignent pas des sommets.
Mais attendez, goûtez l’ironie de l’arnaque. C’est au moment où l’artiste nous pond cette merde sonore, qu’il met en vente sur le marché, un lecteur de musique portable et un service de téléchargement haute définition baptisé Pono, censé nous donner de la musique avec un son largement supérieur aux CD vendus dans le commerce.
Neil Young nous prend pour des billes, et je suis poli, alors gardez votre argent pour acheter autre chose ; les fans absolus, en cherchant sur la toile, trouverons facilement à se procurer ce machin appelé A Letter Home en téléchargement gratuit.
Un des meilleurs titres de l’album Needle of Death de Bert Jansch :
05:00 Publié dans Musique | Tags : neil young, rock, folk | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
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