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31/07/2014

La bande de cons

On a eu chaud, on est passé à deux doigts de la catastrophe. Quand je dis « on », je dis « je », mais en fait je dis « on » parce que je ne suis pas seul à avoir échappé à l’accident de parcours. J’aurais du dire « nous » ça vous aurait évité ce préambule un peu longuet et bavard. J’en tiendrai compte pour une prochaine fois. On en restera là pour aujourd’hui ; enfin, « nous » en resterons là pour aujourd’hui, voulais-je dire.

Je ne sais plus exactement comment l’idée m’est venue à l’esprit. C’est souvent ainsi, surtout en ce moment car à me triturer le cerveau pour trouver des sujets de billets pour mon blog, parfois je dois touiller bien au fond et tout ce qui remonte n’étant pas ragoûtant, je dois encore trier pour vous éviter des horreurs que moi-même j’aurais peine à lire.

Des gros morceaux de cette mélasse se dégagent ceux ayant pour origine ma famille, mais tant qu’à faire, j’essaie de ne pas les mêler à mon affaire. « Un peu de respect pour mon intimité ! » s’exclame le blogueur lu par le monde entier. Les autres grumeaux, se sont les amis. Là encore, je tâche de ne pas trop les impliquer dans mon petit commerce.

Mais je les ai déjà évoqués ici lors de comptes-rendus de réunions de notre Club. Et c’est justement en repensant à eux que j’ai réalisé que nous étions passés tout près d’une catastrophe. Des vieux gars trinquant plus souvent qu’à leur tour devant une pizza en ressassant des souvenirs d’anciens jeunes où le rock’n roll revient sans arrêt sur la table du bistrot, vu de votre fenêtre, j’imagine très bien à quoi vous pensez. A votre place, je serai le premier à en faire autant. « Quelle bande de cons ! » doit résumer votre pensée, j’imagine.

La catastrophe ! Etre pris pour un membre d’une bande de cons ! L’accablement m’est tombé dessus comme la chaleur de ces derniers jours, me laissant quasi groggy dans mon canapé, la sueur au front et aux aisselles (je ne détaille pas plus, vous saisissez l’idée générale). J’ai bien cru ne jamais m’en remettre. Jusqu’à.

Jusqu’à ce que mon vieux maître ne vienne à mon secours. Georges Brassens, sans qui nous ne serions rien, m’a sauvé du naufrage puisqu’il a écrit « dès qu’on est plus de quatre, on est une bande cons » [Le Pluriel sur l’album Supplique pour être enterré à la plage de Sète (1966)] Pour faire partie d’une bande cons, il faut donc être plus de quatre ! Or ce n’est pas notre cas, les gars, l’honneur est donc sauf.

Cette bonne nouvelle m’a ragaillardi et lors de notre prochaine réunion, je ferai une communication à ce sujet aux membres du Club. Ce sera une occasion supplémentaire pour porter un toast à ce soulagement général.