Ma semaine télé du 22 au 28 décembre

« Un salon immaculé, une danseuse de flamenco posée sur le poste de télévision, le témoignage d’une époque plus heureuse, peut-être. » Ken Bruen  Chemins de croix

 

Si les vacances de Noël sont attendues par tous avec impatience, il est rare qu’elles fassent des heureux parmi les téléphages. Rediffusions à gogo de films niais ou pour les enfants (ce qui est bien normal à cette époque) mais surtout, bêtisiers à n’en plus finir sur toutes les chaînes où sont ressassées inlassablement les mêmes conneries. On ne peut même plus s’indigner ou le regretter puisqu’il en est ainsi tous les ans : tradition fait loi ! Ceci expliquant cela, je n’ai pas regardé grand-chose la semaine dernière et je pense qu’il en sera ainsi pour celle qui commence…

Lundi je fais facilement l’impasse sur Castle et je me cale devant ARTE pour le très beau film de Billy Wilder (1978) Fedora. William Holden et Marthe Keller servant à merveille cette belle réflexion sur le star system et la jeunesse perdue des actrices…

Vendredi sur M6, en cette période de disette, Elementary prend des allures de série géniale mais tout le monde sait bien que comparaison n’est pas raison.

Samedi, autre série mais sur D8, Longmire avec comme héros, un shérif à qui il arrive mille aventures dans son petit bled perdu. Les personnages sont sympathiques, dommage que les scénarios ne soient pas à la hauteur… mais j’aime bien quand même.

Dimanche soir sur France3, saison 2 d’Enquêtes codées. Après la Seconde Guerre mondiale, quatre amies ayant bossé à décrypter les messages codés au sein de l’armée anglaise, utilisent leurs talents pour résoudre des enquêtes. Sympathique sans être indispensable.   

 

 

 

Pour vous dire où j’en étais arrivé cette semaine, je me suis régalé quasi exclusivement de Scènes de ménage et En famille, les programmes courts de M6 ou bien d’émissions culinaires comme les rediffusions des Voyages culinaires de Sarah Wiener et autres Repas de fêtes ou Cuisines des terroirs sur ARTE. Si l’esprit était à la peine, l’estomac ne perdait pas le Nord, ce qui s’avère être le plus important finalement.