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04/11/2007

Tintin et Les 7 Boules de Cristal

af83ae637c4498c6ad5042a0a8d5a3b0.jpgVous savez que je suis en train de racheter la collection complète des Tintin en version fac-similée, celle qui est la plus proche des BD de mon enfance. Ces jours-ci je viens de me procurer mes deux albums préférés à savoir Les 7 Boules de Cristal et sa suite Le Temple du Soleil. Je ne dis pas que ce sont les mieux réussis par Hergé, je n’entrerai pas dans ce genre de polémique sans intérêt pour moi puisque je les trouve tous bons, mais en tout cas ce sont ceux qui m’ont le plus marqué pour une raison bien simple, c’est  que gamin j’avais une trouille bleue de la momie de l’Inca Rascar Capac qu’on voit dans les 7 Boules de Cristal, figée dans sa vitrine d’abord puis animée de vilaines intentions dans le rêve de Tintin. Je vous rappelle brièvement l’histoire, une expédition ethnologique revient en Europe après un séjour de deux ans au Pérou et en Bolivie d’où elle rapporte une momie Inca. Quelques jours après tous les membres de cette expédition sont frappés, un par un, d’un mal mystérieux. Tintin et les Dupond-Dupont enquêtent, puis c’est au tour du professeur Tournesol d’être enlevé. Ce qui fait l’objet du second volume, Le Temple du Soleil. Non seulement j’adorais être effrayé par cette momie et la malédiction pesant sur l’expédition mais aussi par le fait qu’on retrouve tous les personnages de l’univers d’Hergé, le capitaine Haddock, Tournesol, les Dupont et Dupond (qu’on distingue par leur moustache, Dupont a la moustache en croc, Dupond a la moustache droite, d’où le moyen mnémotechnique de s’en souvenir : D = droite), la Castafiore , le général Alcazar, Nestor et le château de Moulinsart. Ajoutez à cela un dessin superbe, l’exotisme du Pérou et des Andes, la périlleuse traversée de la forêt aux animaux hostiles, le condor qui enlève Milou, les scènes de foule dans le temple Inca, je n’en finirai pas de lister tous ces rebondissements qui ne pouvaient que mettre en ébullition mon imagination déjà fertile de gamin. Bien sûr en relisant aujourd’hui cette BD je m’étonne que le subterfuge trouvé par Tintin pour échapper au bûcher dressé par le prêtre Inca soit une éclipse de soleil, puisque cette civilisation était très au fait de la cosmologie. Qu’importe ! Je ne suis pas du genre à couper les cheveux en quatre, si l’histoire est rondement menée, je suis bon public. Si vous voulez passer un bon moment je vous conseille fortement de vous replonger dans l’univers merveilleux du reporter à la houppette, que vous ayez sept ou soixante-dix-sept ans !