Ma semaine télé du 8 au 14 mars

Lundi c'est sur W9 que je revois Scènes de crimes film de Frédéric Schoendoerffer (1999) dont je n'avais aucun souvenir, attiré par le casting, André Dussollier et Charles Berling. Deux inspecteurs quelconques recherchent un serial killer, enquêtes banales et vies grises, l'un des deux flics meurt d'une crise cardiaque qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Un film merdique alors ? Ben, non ! C'était même pas mal du tout, allez-y comprendre quelque chose.

Mardi première petite déception depuis que je suis le Dr House sur TF1. Le premier épisode avec un malade qui prend d'autres patients en otages pour qu'on l'examine en priorité était peu crédible même si le doc était égal à lui-même. Le second épisode panachait, émotion, gros gags et le « truc » entre House et Cuddy qui se met en place - très lentement - et servira de fil rouge tout du long de cette saison, j'imagine. Je crains que cette idylle ne plombe la série, House sourcils froncés ne sait pas trop quoi penser de lui-même et Cuddy, yeux inexpressifs, semble attendre le prince charmant comme la première bachelette venue. Wait and see.

Mercredi, sur TF1 match de football, Real de Madrid/Lyon .... Le retour ! Les grandes gueules espagnoles avaient clamé toute la semaine qu'on allait voir qui était le patron sur le terrain, les matamores à castagnettes roulaient des mécaniques et il est vrai que la première période fut inquiétante pour les Lyonnais, les ibériques déployant un jeu superbe à nous faire dresser les cheveux sur la tête. A la mi-temps regonflés par un pot de Beaujolais je suppose, les rhodaniens revinrent sur le terrain et ce fut un autre match. La muleta changea de main et la corrida prit un autre tour. Cette fois ce sont les nôtres qui prirent l'initiative du jeu et quand le match se termina sur le match nul de 1-1 qui néanmoins les qualifiait pour le tour suivant, les Lyonnais récoltèrent les deux oreilles et la queue (dit-on) des vaincus. Un beau match de football, ça nous changeait si vous voyez ce que je veux dire.

Vendredi je me cale devant M6 pour la déclinaison de NCIS enquêtes spéciales, devenue NCIS Los Angeles. L'épisode de transition entre les deux formules m'inspirait des craintes, ce premier volet les confirme, personnages complètement pâles et fades, scénario à peine digne d'une série Z, la série connue pour son humour et ses acteurs pétillants, sombre dans une daube qui devrait décourager les plus courageux.

Samedi sportif de rugby sur France2 l'après-midi. D'abord Irlande/Pays de Galles, un match plutôt moyen où les Gallois rouges de honte d'avoir montré un si piètre jeu, s'inclinent devant les verts. Par contre il est certain qu'après la rencontre, dans les pubs alentours, ce sont les verres de stout qui se sont inclinés devant les supporters des deux camps amicalement réunis. Le temps de vider une bière moi aussi et j'embraye avec Ecosse/Angleterre. Les Ecossais ont laissé leurs kilts au vestiaire pour nous montrer leur grand jeu (Ce qui est paradoxal convenons-en !) et durant toute la rencontre les deux équipes vont se tenir à la culotte, trois points pour toi, trois points pour moi. Sans atteindre des sommets techniquement parlant, la partie est acharnée et les deux adversaires tentent de déployer du jeu. Finalement, le match nul s'avère équitable pour sanctionner cette débauche d'énergie partagée.

Dimanche après-midi, à nouveau sur France2 pour la suite du Tournoi avec France/Italie. Aucun suspense, les Français ont tenu sous leur botte les transalpins pour leur infliger une sévère correction. Cette mise en bouche, nous permet d'espérer un dernier match grandiose samedi prochain, pour la victoire finale et un Grand Chelem de plus en plus crédible. Le soir toutes les chaînes ou presque ont commenté les résultats des élections, mais comme vous ne vous êtes pas dérangés pour voter (contrairement à moi) je suppose que vous avez été bien punis à suivre des résultats qui ne vous intéressaient pas !

Cette semaine c'est le sport qui sauve le téléspectateur, mais c'est bien normal car il passe très bien à l'écran. Gros plans, plans larges, ralentis, pour suivre l'action c'est mieux que sur le terrain, même si évidemment on ne profite pas autant de l'ambiance. Pour l'ambiance je parle du rugby, car pour le football si l'ambiance signifie émeute, bagarres et fin de soirée à l'hosto ou au poste de police, merci !